Toujours aussi piquante. Hier matin, dans la matinale de France Inter, Rachida Dati, élue LR à la mairie de Paris, était l'invitée principale de Léa Salamé et Nicolas Demorand. Et comme très souvent, la femme politique s'est illustrée par ses sorties et ses punchlines perçantes.
"Est-ce que je vous ai dit de dire 'Bravo les LR' ?!"
Après une dizaine de minutes, évoquant la réforme des retraites, Léa Salamé a interrogé l'ex-garde des Sceaux : "On verra mardi s'il y a plus ou moins de monde. Mais de manière générale, l'opposition n'arrive pas à convaincre. C'est quoi le problème ? C'est un problème d'incarnation ? D'explication ? De pédagogie ? De quoi ?". "Mais qui porte...", a tenté de répondre Rachida Dati. Et d'être coupée par la journaliste : "Elisabeth Borne ! Olivier Dussopt, Olivier Véran, Franck Riester...".
"D'accord... Mais qui a obtenu des avancées ? Des avancées sociales ? Sur les carrières longues... Sur la pension minimale... C'est les LR !", a indiqué la membre des Républicains. Et d'être corrigée par Léa Salamé : "Oui... Là, vous me faites une réponse politicienne... Moi, je vous demande... On ne va pas dire 'Bravo les LR', ce sont pas les LR qui portent la réforme". "Est-ce que je vous ai dit de dire 'Bravo les LR' ?!", a commencé à s'énerver l'invitée. Et d'ajouter : "Je ne suis pas là pour dire 'Bravo les LR !'. Je vous dis simplement que la pension minimale à 1.200 euros brut, ce n'est pas une petite affaire ! Ce n'est pas politicien de dire ça !".
"Gna gna gna !"
Par la suite, Rachida Dati a assuré que "le texte" des retraites n'était pas "suffisant" et que son parti continuait de "négocier" avec la majorité présidentielle : "Qui se bat pour les avancées sociales ? Pardon, madame Salamé, je ne vais pas dire : 'Bravo les LR !'. Mais quand même, on fait de la politique pour ça". "Enfin, je vous rappelle que les LR défendaient la retraite à 65 ans dans la campagne présidentielle il y a six mois, hein", a riposté la journaliste. "Ce n'est pas la peine de le dire sur ce ton ! Gna gna gna !", a répliqué la femme politique, agacée. Et d'expliquer : "On l'avait présenté dans un autre contexte". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
