"Il y a des saloperies, il y a des malentendus" : Édouard Baer déstabilisé par une question de Laurent Delahousse sur le #MeToo du cinéma français

Partager l'article
Vous lisez:
"Il y a des saloperies, il y a des malentendus" : Édouard Baer déstabilisé par une question de Laurent Delahousse sur le #MeToo du cinéma français
Par Bruna Fernandez Journaliste
Née à l’époque des “Inconnus”, Bruna grandit entre le Brésil et la France. Enfant, elle enrichit son imaginaire devant le grand et le petit écran. Devenue journaliste, elle passe derrière la caméra et travaille pour plusieurs émissions. Un petit monde qu’elle se plaît à décortiquer pour puremedias.
Edouad Baer évoque le mouvement #MeToo au micro de Laurent Delahousse dans "20h30 le dimanche" © France 2
Invité de "20h30 le dimanche" sur France 2, l'acteur a déploré un "climat de suspicion" autour des hommes.

Edouard Baer et la chanteuse Dua Lipa étaient les invités de Laurent Delahousse ce 12 mai dans le "20h30" de France 2. L'occasion pour le journaliste d'interroger l'acteur sur le #MeToo du cinéma français. Dans une tribune publiée par le magazine "Elle" fin avril, une centaine d'hommes, issus principalement des industries culturelles et scientifiques, apportent leur soutien au mouvement contre les violences sexistes et sexuelles dans son ensemble. Parmi ceux-ci, plusieurs personnalités du cinéma français comme Jacques Audiard , Mathieu Amalric , Swann Arlaud , ou encore Reda Kateb.

À lire aussi
"'C ce soir' en campagne contre le Rassemblement national" : Sur CNews, Pascal Praud prend pour cible l'émission de Karim Rissouli sur France 5
TV
"'C ce soir' en campagne contre le Rassemblement national" : Sur CNews, Pascal...
Netflix : Cette comédie romantique culte à voir une fois dans sa vie va (très) bientôt quitter la plateforme
TV
Netflix : Cette comédie romantique culte à voir une fois dans sa vie va (très)...
"Brocéliande" : TF1 dévoile les premières images de sa série policière événement avec Nolwenn Leroy
TV
"Brocéliande" : TF1 dévoile les premières images de sa série policière événement...

"Les médias qui réunissent tout ça dans une grande cause d'époque"

"Est-ce que vous considérez que les hommes ne parlent pas assez, ne défendent pas assez ou n'expriment pas une sorte de mea culpa ?" a interrogé Laurent Delahousse. "Vous vous rendez compte qu'il y a douze sujets en un là, il y a douze prises de parole différentes, il y a des scandales. Tout est différent", a répondu Edouard Baer, semblant un peu troublé par la question. "Il y a des saloperies, il y a des malentendus... Je pense que c'est les médias qui réunissent tout ça dans une grande cause d'époque. Il y a une histoire personnelle différente pour chacune", a-t-il ajouté, alors que les portraits de Judith Godrèche, Isild Le Besco et Flavie Flament, qui ont toutes témoigné des violences dont elles ont été victimes, étaient projetés sur l'écran en face de lui.

"Le problème des femmes au travail, avant jusqu'aux années 60, les femmes étaient cantonnées à la maison" a-t-il ensuite poursuivi. "Dès qu'on était dans la rue ou au travail on était chez les hommes, donc les hommes se comportaient d'une façon assez étonnante. Vous voyiez une femme qui marchait dans la rue dans les années 60, les hommes s'arrêtent, commentent son physique, ses vêtements... le monde du travail aussi. On était chez les hommes. Maintenant, ce qui est merveilleux, c'est qu'on va être chez les hommes et chez les femmes. Il n'a pas un lieu où les hommes ne seront plus chez eux"

À LIRE AUSSI : "Clique" : Juliette Binoche émue aux larmes en évoquant le mouvement Me Too dans l'émission de Mouloud Achour

À la question du présentateur de savoir s'il existe un "climat de suspicion terrible" au-dessus des hommes, Édouard Baer répond "Oui c'est terrible parce que tout est lié. Le fait de ne plus passer par les tribunaux ferait que toute parole serait bonne à dire, à répondre. Et puis des gens qui se sont montrés, des acteurs, des hommes politiques, c'est trop tentant aujourd'hui. Avant, la parole des hommes était dominante et, aujourd'hui, il y a une sorte d'inversion avant qu'il y ait un rééquilibrage" a-t-il ajouté. "Mais elle est nécessaire cette prise de parole" a répliqué Laurent Delahousse. puremedias.com vous propose de découvrir la séquence ci-dessus.

Ensuite, alors que le présentateur a souhaité passer à d'autres questions sur d'autres sujets, le comédien, visiblement chamboulé, est revenu sur la question. "On vient de parler d'un thème qui est tellement d'époque où chaque phrase est millimétrée que je suis encore là-dessus. C'est ça qui est fou voyez-vous, chaque phrase est disséquée, prise sur internet 'il a dit ça', et tout à coup on devient le porte-parole d'une cause ou de l'autre donc là je suis encore dans les questions d'avant. Il faut que je me remette de tout ça", a-t-il conclu.

l'info en continu
"Canal+ n'a jamais voulu discuter" des droits de la Ligue 1 : Au pied du mur, Vincent Labrune appelle Maxime Saada et Vincent Bolloré à "renouer le dialogue" avec la LFP
Plateforme
"Canal+ n'a jamais voulu discuter" des droits de la Ligue 1 : Au pied du mur,...
"'C ce soir' en campagne contre le Rassemblement national" : Sur CNews, Pascal Praud prend pour cible l'émission de Karim Rissouli sur France 5
TV
"'C ce soir' en campagne contre le Rassemblement national" : Sur CNews, Pascal...
Netflix : Cette comédie romantique culte à voir une fois dans sa vie va (très) bientôt quitter la plateforme
TV
Netflix : Cette comédie romantique culte à voir une fois dans sa vie va (très)...
"L'heure n'est plus à la neutralité" : Plus de 200 streamers appellent à voter contre l'extrême droite et pour le Nouveau Front populaire aux législatives
Internet
"L'heure n'est plus à la neutralité" : Plus de 200 streamers appellent à voter...
La comédienne Anouk Aimée ("Un homme et une femme") est morte à l'âge de 92 ans
Personnalités
La comédienne Anouk Aimée ("Un homme et une femme") est morte à l'âge de 92 ans
"Vous allez m'obliger à sortir de ma réserve" : Un journaliste de France 3 recadre fermement un candidat RN sur la privatisation de l'audiovisuel public
Politique
"Vous allez m'obliger à sortir de ma réserve" : Un journaliste de France 3 recadre...