C'est une nouvelle qui réjouira sans doute les fans du programme court "Kaamelott". Son créateur, Alexandre Astier, a annoncé à TV Mag le retour sur M6 de cette série contant de manière décalée les aventures du roi Arthur. Les télespectateurs devront cependant s'armer de patience avant de revoir Karadoc et Perceval. La nouvelle salve d'épisodes inédits, "Kaamelott Résistance", fera en effet la jonction entre la fin de la saison 6 de la série diffusée sur M6 en 2009 et la trilogie "Kaamelott" au cinéma sur laquelle travaille Alexandre Astier. Pour voir le jour, ces nouveaux épisodes devront donc attendre que les trois films prévus au cinéma soient "sur les rails".
"C'est la gerbe, croyez-moi"
Or, le projet d'adaptation sur grand écran de "Kaamelott" semble pour l'instant bloqué. Alexandre Astier en avait déjà expliqué les raisons en juin dernier dans une série de tweets virulents : "Pour faire simple, les contrats actuels m'obligent à travailler dans un contexte ridicule ; la situation a tellement changé depuis 2004 qu'il me semble impensable de me lancer dans dix ans de production dans de telles conditions, tenu de simuler une collaboration avec certains dont l'incompétence éditoriale en ce qui concerne 'Kaamelott' frôle le cynisme absolu et dont l'ahurissante cupidité est l'ultime solution de sortie", avait-il ainsi commenté. Avant de conclure : "C'est la gerbe, croyez-moi". Il avait également tenu à disculper son partenaire historique, M6, que la rumeur disait à l'origine du blocage du projet.
"Je dois pouvoir travailler comme je l'entends"
Dans son interview, l'acteur-réalisateur a fait un nouveau point sur la situation. Le projet semble toujours au point mort du fait de conflits avec certains producteurs. Disculpant une nouvelle fois son partenaire télé avec qui les rapports sont "très bons", Alexandre Astier a déclaré ne pas vouloir "continuer cette aventure en produisant de la même façon qu'auparavant". Il a dit attendre "d'obtenir ce dont (il a) besoin pour poursuivre". A l'en croire, ce n'est pas un problème d'argent mais bien une "histoire de décision" qui bloque le projet. Et le comédien de répéter : "Cette trilogie peut prendre dix ans de ma vie. Je dois pouvoir travailler comme je l'entends. Je me paie le luxe d'attendre de pouvoir décider seul".
