L'Express et Le New York Post, même combat ? Dimanche soir sur TF1, Dominique Strauss Kahn s'en est pris violemment à L'Express, le qualifiant de "tabloïd." L'hebdomadaire avait révélé au grand public le rapport médical d'entrée de Nafissatou Diallo à l'hôpital après sa présumée agression.
"Il faut lire ce que dit le rapport du procureur. Et il faut le lire attentivement. Le rapport du procureur ne m'accuse en rien en matière de traces de blessures a expliqué dimanche soir l'ex-patron du FMI sur TF1. Ce tabloïd qu'est devenu L'Express avec beaucoup d'acharnement a voulu présenter comme un rapport médical ce qui n'était que la fiche d'entrée à l'hôpital de Nafissatou Diallo et ce qu'elle avait elle-même déclaré. Mais dans le rapport officiel, il n'y a ni griffures, ni blessures, ni aucune traces de violences, ni sur elle, si sur moi."
"Travail d'investigation"
L'Express lui répond, par la voix de son patron Christophe Barbier. "L'Express a toujours fait un travail d'investigation. Il ne s'est jamais écarté des faits a-t-il expliqué hier soir sur i-TELE. L'Express s'est contenté de reproduire le contenu d'un vrai rapport médical tout en accusant DSK de travestir la réalité. Il nous accuse d'acharnement (...) Je ne vois pas en quoi, nous n'avons pas fait plus de Unes que les autres. Ou alors est-ce parce que nous avions fait une Une lors de l'affaire Piroska Nagy en 2008. On avait alors expliqué avant les autres qu'il avait un problème avec les femmes, chose qu'il a reconnue ce soir." Les accusations de DSK contre le magazine ont aussi donné lieu à un échange houleux entre Jean-Marie Le Guen et le patron de l'hebdomadaire dimanche soir sur la chaîne d'information du groupe Canal +.
