Jean-Pierre Elkabbach a commencé sa carrière dans les années 70, avant même la naissance de Delphine Batho. Pourtant, ce matin, la ministre de l'Ecologie a eu beaucoup de mal à remettre le journaliste politique.
Invitée de la matinale d'Europe 1, cette proche de Ségolène Royal a notamment réagi à la tornade qui a fait cette nuit, selon le premier bilan, au moins 91 morts en banlieue d'Oklahoma City. Visiblement concentrée sur ses réponses, la ministre a appelé, dès la première minute de l'entretien, son interlocuteur "Jean-Pierre Chevènement". Un lapsus qui a beaucoup déplu à l'intéressé. "C'est qui Jean-Pierre Chevènement ?", a réagi l'intéressé, visiblement agacé d'être confondu avec l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin. "Je suis désolée. Je suis vraiment navrée. Mes excuses", lui a répondu la ministre avant de poursuivre la l'interview.
"Delphine Touraine, est-ce que vous pensez..."
Quelques instants plus tard, à la fin de l'entretien, durant lequel la ministre a plusieurs fois bafouillé, a récidivé. "Les gaz de schiste ne sont pas une solution car la technique d'exploitation c'est la fracturation hydraulique". "Pourquoi pas faire de projet pilote ?", l'a interrompu Jean-Pierre Elkabbach.
"Parce que si on faisait un projet pilote à côté de votre maison, Jean-Pierre Chevènement ... euh Jean-Pierre Elkabbach... je suis vraiment désolée... vous seriez très inquiet", a lâché la ministre. "Delphine Touraine, est-ce que vous pensez...", l'a relancé, pince-sans-rire, le journaliste d'Europe 1, en feignant de la confondre avec sa collègue des Affaires sociales. "Oh, ça me fait rire, c'est de bonne guerre", a plaisanté la ministre pour dédramatiser son lapsus.
"Je les accepte"
A la toute fin de l'entretien, Jean-Pierre Elkabbach, preuve de son agacement, a appelé son interlocutrice Delphine Pécresse. "Pour ceux qui nous ont rejoint en cours de route il s'agissait bien de Delphine Batho face à Jean-Pierre Elkabbach", s'est amusé Bruce Toussaint en reprenant les manette de la matinale. "A qui je représente mes excuses", a lancé Delphine Batho. "Je les accepte, elles sont méritées", lui a répondu le journaliste, visiblement piqué au vif.
