Voilà qui ne va pas redorer l'image de Jean-Luc Lahaye. Le chanteur français, âgé de 62 ans, a été arrêté mercredi pour corruption de mineurs et détention de fichiers pédopornographiques, annonçait hier soir RTL. Une information confirmée dans la foulée par le quotidien Le Monde. Placé en garde à vue à Nanterre, "l'artiste a été présenté jeudi à un juge d'instruction parisien puis mis en examen", indique la station, qui précise que le chanteur reste libre, sous contrôle judiciaire.
Selon Le Monde, l'arrestation concerne des faits datant de 2013. A cette époque, le chanteur se serait rendu coupable de corruption de mineure aggravée, aurait formulé des propositions sexuelles à une mineure de moins de 15 ans via Internet, et aurait détenu des images pornographiques représentant des mineurs. L'avocat de Jean-Luc Lahaye affirme pour sa part dans un communiqué que son "ordinateur personnel a été analysé par les services spécialisés et qu'il ne contient strictement aucune image de nature pédophile ou pornographique".
"Je ne suis pas responsable des images que l'on m'envoie !"
Joint par Le Parisien, Jean-Luc Lahaye s'est par ailleurs défendu de toute responsabilité. "Une fan m'a envoyé en 2013 des photos d'elle "olé olé" sur ma messagerie Facebook. Cette fille, que je connais bien et qui est montée une fois sur scène avec moi, avait 15 ans quand elle m'a envoyé ces photos, mais elle disait avoir 18 ans. Je ne suis pas responsable des images que l'on m'envoie ! Tout le monde sait que j'aime les jeunes filles, mais pour moi, ce sont des filles de 18 à 30 ans ! Les enfants ne m'intéressent pas !", a-t-il expliqué.
Ce n'est pas la première fois que Jean-Luc Lahaye est confronté à ce type de problèmes judiciaires. En 2007, le chanteur avait été condamné à 10.000 euros d'amende pour avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 15 ans. A sa majorité, la jeune femme avait affirmé que le chanteur l'avait violée à deux reprises trois ans plus tôt. Jean-Luc Lahaye avait reconnu les relations sexuelles mais avait affirmé qu'elles étaient consensuelles.
