Après le succès de son one-man show sur scène consacré aux ados, le jeune comédien Kev Adams va devenir le héros de la fiction quotidienne Soda qui sera diffusée cet été sur M6, chaque soir à 20h10. Rencontre avec le jeune humoriste pour évoquer ce nouveau projet.
puremedias.com : Comment définir la nouvelle série Soda et le choix du titre ?
Kev Adams : Donc Soda, le titre, vient du mot " ados " à l'envers puisqu'à la base la série montre l'envers des ados, ce sont les ados vus par les ados. Ensuite, ça raconte l'histoire d'un jeune homme qui s'appelle Adam et les travers de sa vie d'adolescent avec ses parents, ses potes, l'école etc etc ... Ses rêves, ses désespoirs, ses espoirs !
C'est autobiographique ?
Carrément ! C'est un personnage qui a quand même des différences majeures avec moi, mais vraiment, c'est un personnage qui me ressemble beaucoup. Qui me ressemble dans le sens où déjà c'est moi qui le joue (rires) et, en plus, on l'a écrit en s'inspirant un peu de moi, de ma vie, de mon spectacle donc forcément il y a beaucoup de traits de ce personnage qui me ressemblent. Pour moi, ce n'est pas un défi de comédien. C'est plutôt facile à jouer parce que c'est vraiment moi en un peu exagéré.
Est-ce que tu penses que ça s'adresse à tout le monde ? Quand on regarde, c'est quand même très par les jeunes, pour les jeunes...
C'est par les jeunes oui ! Pour les jeunes, moi, je pense que c'est pour tout le monde dans le sens où, c'est ce qu'on disait aussi de mon spectacle au début, on disait c'est que pour les jeunes. Et puis au final, ça s'est ouvert à un public beaucoup plus large parce que tout le monde se reconnaît dans l'adolescent. Tout le monde a été ado, tout le monde le sera un jour pour les moins de 15 ans et sinon tout le monde a des ados dans son entourage, un petit neveu, une petite nièce, un fils et ainsi de suite. Je pense que c'est vraiment une des périodes de la vie dans laquelle tout le monde peut se reconnaître. Je pense que ça peut toucher tout le monde, maintenant, oui, évidemment, la cible première ça reste les jeunes et les parents.
Tu n'a pas peur d'être un peu lassé ? Tu as fait les ados sur scène, là tu fais une série sur les ados.
Si mais ça m'étonnerait que je fasse un film sur les ados ou un livre sur les ados, c'est sûr que non. Maintenant, je pense que la série est arrivée au bon moment. Je me suis dit que c'était une jolie continuation du spectacle. Je me suis éclaté sur scène à jouer un ado, je m'éclate maintenant à la télé à jouer un ado, je pense qu'après ça ira ! Mais pour l'instant je ne regrette pas, je trouve que c'est cool d'avoir cette continuité sur scène et dans la télé.
Combien de sketchs ont été tournés ?
Là, il y en a 244. Et après on verra, si ça marche il y en aura d'autres, si ça ne marche pas il n'y en aura pas d'autres.
On t'a aussi vu sur M6 récemment dans Zone interdite avec des fans hystériques. Qu'as tu pensé du résultat quand tu as vu le sujet ?
J'ai trouvé ça un peu effrayant comme je l'avais ressenti quand on a tourné le sujet. Voilà, la qu'on voit dans ce reportage a été beaucoup critiqué sur le Net. Je pense qu'il faut respecter les gens, chacun vit sa vie de fan comme il l'entend. Et voilà j'ai trouvé ça un poil dommage ce côté mise en scène de la folie des gens, même si la journaliste qui a réalisé le sujet est une personne vraiment formidable et qui sait faire son travail. Voilà, maintenant, moi j'ai trouvé que c'était une bonne émission, je n'ai pas forcément pris énormément de plaisir à la regarder parce que pour moi c'était un peu particulier. Mais sinon voilà je pense que c'était une bonne émission qui avait lieu d'être.
As-tu reparlé avec Brenda, la fan que l'on voit dans l'émission ?
Non, je n'ai pas reparlé avec elle.
Elle ne te suit plus ?
En ce moment c'est compliqué, je tourne très loin de Paris, je suis en tournage tous les jours. Mais je serais heureux de la revoir, je n'ai rien contre cette fille. Tu essaies de me piéger c'est ça ? Fais attention (rires) !
Non, non mais tu ne trouves pas que ça été un peu trop dur sur elle ?
Si, si c'est ce que je te disais au début de l'interview. Tu rembobineras ! (rires)
