Roland Garros, ses grands matchs, suivis par des millions de téléspectateurs, sur les chaînes publiques. Mais aussi ses autres rencontres, moins médiatiques, retransmises sur le Web et aussi commentées par des spécialistes. "Le Petit Journal" de Yann Barthès s'est intéressé au large dispositif déployé sur la toile par France Télévisions, avec un match de près de trois heures, hier, commenté par Pierre-Etienne Léonard. Visiblement pas très convaincu d'être écouté par des internautes, le journaliste (?) s'est laissé aller à quelques commentaires savoureux.
"Une rencontre interminable (...) Messieurs, ce serait bien de conclure quand même (...) La journée ne s'achève pas grâce à ses deux hommes... Ou à cause, c'est selon", s'impatiente le commentateur après trois longues heures passées dans sa cabine. "Il se fait tellement chier dans sa cabine qu'il commente en chantant", s'amuse Yann Barthès, preuves à l'appui : "Amortiiiiiiiiiiii qui est restéééé dans la ra-quettttttttttte (...) Et égalitéééééééé la quatrièèèème foiiiiis de ce jeu ! Le petit coup droit, le long deeee la liiiiigne". Sa voix porte tellement qu'un officiel de l'organisation du tournoi lui demande de la mettre en veilleuse. "On est venu me voir, visiblement, les joueuses m'entendent très bien, et je les gêne un petit peu alors je vais fermer la fenêtre comme ça je serai dans mon bocal", explique-t-il sans rire. Ce qui ne l'empêche pas de gueuler quelques minutes après.
"Jolie coupe de cheveux, la couleur est essentielle"
Puis quelques instants plus tard, on le perd. "Je vous rappelle, c'est le dernier jour pour faire ses impôts sur papier, mais après ce sera uniquement sur internet", lance-t-il aux rares internautes qui suivent la rencontre. "Les petits enfants qui sont là sur ce cour numéro 6... Ca me fait penser à ma petite fille qui me manque, ma petite Victoiiiiiire... Qui est chez tata Lolo en ce moment", lâche Pierre-Etienne Léonard. Le meilleur est pour la fin, quand il commente le physique d'une spectatrice : "Jolie coupe de cheveux, la couleur est essentielle... bi-colore ! C'est pas un malabar...". Si vous avez raté cette séquence, puremedias.com vous propose de la voir ci-dessus.
