Un souvenir douloureux. Hier, en fin d'après-midi, Edouard Philippe a accordé un entretien à Audrey Crespo-Mara dans "Sept à Huit" sur TF1. Dans cette interview d'une trentaine de minutes, l'ancien Premier ministre a notamment annoncé qu'il soutenait officiellement Emmanuel Macron si le président de la République décidait de se représenter à la prochaine élection présidentielle au printemps 2022.
"La violence du choc..."
Au cours de cet échange, Edouard Philippe a eu des difficultés à retenir son émotion lorsqu'il a confié son "pire moment" vécu au poste de Premier ministre. "Le moment le plus dur... Je rechigne presque à le dire parce que je sais qu'en l'évoquant je retourne presque un couteau dans la plaie d'un certain nombre de personnes", a-t-il commencé. Et de lancer : "Ca a été à l'occasion de la catastrophe ferroviaire de Millas... dans les Pyrénées-Orientales... C'était un bus... Un bus de transport scolaire qui a été percuté par une locomotive. Ca a été mon pire moment parce que... c'était affreux ! C'était un drame terrible pour les familles... La violence du choc...".
"Vous avez même du mal à en parler aujourd'hui", a indiqué Audrey Crespo-Mara. "Pardon... Mais c'est... Je me souviens juste après la catastrophe, on est allé voir les pompiers qui avaient ramassé les corps. Franchement, c'était des grands gaillards, des types solides. Pompiers, vous en voyez des vertes et des pas mûres. Je me souviens de leurs regards...", a poursuivi Edouard Philippe, ému. Et de reprendre : "Je pense aux familles... Quand vous êtes parents, vous vous identifiez... C'est presque égoïste. J'en suis confus. Vous voyez vos enfants. Et vous voyez le désarroi de familles qui attendent la nouvelle, qui ne savent pas à ce moment-là quel est le sort de leur enfant. C'est juste le destin qui vous écrase". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
