Elle se faisait passer pour une journaliste. Depuis le début de l'affaire Benjamin Griveaux, Alexandra de Taddeo a fait la Une des médias. La jeune étudiante de 29 ans était la destinataire des vidéos à caractère sexuel envoyées par l'ancien porte-parole du gouvernement. Le 14 février dernier, après la mise en ligne des images compromettantes, l'homme politique de La République en marche avait décidé de se retirer de la campagne pour la mairie de Paris. C'est Piotr Pavlenski, compagnon d'Alexandra de Taddeo, qui avait alors revendiqué la diffusion de ces vidéos.
Une carte de presse pour "rentrer dans les musées gratuitement"
Selon une information de "L'Obs", la police judiciaire parisienne a retrouvé dans les affaires détenues par Alexandra de Taddeo une carte de presse. La jeune femme possédait ainsi une fausse carte sous son vrai nom, avec le numéro 0743, en tant que "Special correspondant" pour la station RFI.
Face à la police, l'étudiante de 29 ans, visée par une enquête pour atteinte à la vie privée, avait alors expliqué : "Je suis jalouse de mes amis journalistes qui peuvent rentrer dans les musées gratuitement". Si Alexandra de Taddeo ne se considère pas comme journaliste, elle a tout de même précisé qu'elle "faisait des contributions à caractère journalistique". La destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux a ainsi mis en avant les émissions qu'elle a animées en 2016 et 2017 sur la radio Fréquence protestante. De plus, elle a confié préparer un article sur Julian Assange pour "La Revue générale de droit international public". Une information que le journal a confirmé auprès de "L'Obs".
