Une expérience douloureuse. Le 19 septembre, Kyan Khojandi a reçu dans son émission, "Hot Ones", produite par Studio Bagel sur Youtube, l'humoriste Panayotis Pascot. Ce dernier est revenu sur sa participation aux émissions de Yann Barthès, "Le petit journal" sur Canal+ en 2015 et "Quotidien" sur TMC en 2016. Durant deux ans, le comique intervenait régulièrement dans ces programmes afin de proposer un reportage à but humoristique.
"Les gens se permettent de dire que tu fais de la merde"
Après avoir ingurgité plusieurs sauces piquantes - le concept de "Hot Ones" -, Panayotis Pascot s'est confié sur ses difficultés lors de ses débuts à la télévision. "J'ai démissionné parce que je n'étais pas heureux", a-t-il lancé. Et d'expliquer : "Je me suis retrouvé tout seul dans un appartement. J'avais quitté ma famille, alors qu'on était une grande famille. Je faisais des chroniques. C'était dur. Il y a beaucoup de gens qui te regardent et te jugent. Ils se permettent de dire que tu fais de la merde. C'était vraiment flippant".
"Je me souviens d'un soir. On était dans un restaurant. Le serveur en arrivant m'a dit : 'Oh ! Pas ouf la chronique hier !'", a-t-il poursuivi, indiquant son désarroi face à cette scène. "Je suis rentré chez moi. Je me suis enfermé dans ma chambre. Je matais des films et j'étais en train de prendre un petit-déjeuner", a-t-il raconté. Et d'ajouter : "Mon frère est arrivé. Il voit que je ne suis pas très bien. Pédagogue, il me dit : 'Je vais faire le petit-déjeuner avec toi'. Il était deux heures du matin. Comme si tout était normal... Il s'est servi du lait et a vu que le lait était passé. Je ne m'en étais pas rendu compte tellement j'étais ailleurs".
"Tu n'es pas heureux, alors essaye de faire autre chose"
Il a estimé que ce moment était "un peu l'effet papillon" qui l'a conduit à arrêter la télévision. "J'ai fait confiance à ce que je ressentais. Je me suis dit : 'Tu n'es pas heureux alors essaye de faire autre chose'. Et en fait, j'avais envie de remonter sur scène", a conclu Panayotis Pascot. puremedias.com vous propose de visionner la séquence en cliquant ici.
