De nouvelles sanctions contre d'anciens membres de la "Ligue du Lol". Dans un communiqué, le journal "Libération" annonce aujourd'hui qu'il se sépare de deux collaborateurs impliqués dans cette affaire de harcèlement en ligne. Il s'agit de Vincent Glad, journaliste pigiste pour le quotidien et fondateur de la "Ligue du LoL" et d'Alexandre Hervaud, rédacteur en chef adjoint de "Libération.fr", licencié pour avoir été l'un des contributeurs de ce même groupe. Peu après la révélation de l'affaire en février dernier, les deux hommes avaient déjà été mis à pied "à titre conservatoire", le temps d'attendre les conclusion d'une "enquête interne" ouverte par la direction de "Libé".
Dans son communiqué, cette dernière affirme aujourd'hui n'avoir pas "d'autre choix" que de se séparer de ses deux collaborateurs, "dans la mesure où les faits rendus publics à cette occasion, qui ont causé des dommages graves à plusieurs personnes, se situent à l'exact opposé des valeurs que le journal défend depuis sa fondation, créant un trouble grave et caractérisé pour 'Libération'".
Deux journalistes des "Inrocks" licenciés
L'annonce de "Libération" fait suite à celle des "Inrockuptibles" la semaine dernière. L'hebdomadaire a ainsi annoncé le licenciement du rédacteur en chef et du rédacteur en chef adjoint du journal. Membres de la "Ligue du Lol", les deux hommes sont accusés, tout comme Vincent Glad et Alexandre Hervaud, d'avoir participé à une campagne de cyberharcèlement d'internautes, principalement des femmes, il y a une dizaine d'années.
Le site "Slate" a pour sa part décider de conserver son rédacteur en chef Christophe Carron, également membre de la "Ligue du Lol", arguant de la passivité de sa participation. Autres membres, Olivier Tesquet, journaliste à "Télérama", n'a lui non plus pas été sanctionné, tandis que Guillaume Ledit, journaliste à "Usbek & Rica", a pour sa part été mis à pied par sa direction.
