Une finale en baisse. Hier soir, à 22h40, après "César Wagner", France 2 a diffusé l'ultime numéro de "The Artist", télé-crochet présenté par Nagui. Pour cette dernière soirée, le jury était composé d'Olivia Ruiz, Pascal Obispo et Christophe Mali, du groupe Tryo. A l'issue de l'émission, le public a voté massivement pour le groupe Rouquine, qui a obtenu 75% des votes.
Des audiences faibles
L'émission prend ainsi fin après six semaines de grandes difficultés du côté des audiences. Le 11 septembre, France 2 avait lancé "The Artist" dans la case du samedi soir, face à la version "All Stars" de "The Voice" sur TF1. Le lancement avait attiré 1,32 million de téléspectateurs, selon Médiamétrie, soit 8,0% du public. La deuxième semaine, il n'en restait plus que 990.000, pour une part de marché s'élevant à 5,6% des individus de quatre ans et plus. Le 25 septembre, ils n'étaient plus que 847.000 (4,8% de PDA) devant "The Artist" sur la deuxième chaîne.
Le 27 septembre, France 2 annonce, qu'en raison des faibles audiences, "The Artist" est rétrogradé en deuxième partie de soirée le vendredi, à partir du 1er octobre. Dans cette nouvelle case, le show est vu par 530.000 personnes, pour une part de marché de 5,2% auprès de l'ensemble du public présent. Le 8 octobre, le programme parvient pour la première fois à signer une audience en hausse, avec 657.000 téléspectateurs, soit 6,4% du public. Mais pour l'ultime soirée, la finale a accusé d'une baisse avec en moyenne hier soir, de 22h42 à 0h51, 541.000 téléspectateurs, selon Médiamétrie, soit 5,9% des individus de quatre ans et plus.
Une saison 2 ?
Hier, dans une interview accordée à "TV Mag", Nagui n'a pas fermé la porte à une éventuelle saison 2. "Je ne sais pas qu'elle est la suite de la vie de 'The Artist' et ce n'est pas moi qui vais le décider. Ce serait formidable et cohérent d'avoir une saison 2, mais il faudrait reconsidérer cette notion d'être en direct parce que ce n'est pas viable pour une émission avec autant de moyens que 'The Artist'", a déclaré l'animateur. Et d'ajouter : "Si on me dit : 'Est-ce qu'on peut en parler ?', je trouverais les solutions économiques pour être dans l'enveloppe donnée par la chaîne et permettre à cette émission d'exister à nouveau".
