Élodie Gossuin présentera la soirée du 31 décembre 2023 de M6.
Propos recueillis pas Julien Gonçalves
Puremédias : Quel bilan faites-vous de votre année 2023 ?
Elodie Gossuin : Oh ! Faire un bilan c'est hyper compliqué, mais je me suis tellement éclatée ! J'ai fait tellement de choses différentes. Je suis fière d'être toujours dans la même famille M6 , de me voir confier de plus en plus de projets, de travailler au mérite, de faire de très belles rencontres humaines. Je suis heureuse de continuer mon magazine familial sur 6ter aussi ! J'adore l'incarner, suivre les prods et les sujets. Et, en même temps, de me voir prendre ma place dans le divertissement au sein du groupe.
C'était un rêve ?
Oui, c'était mon rêve ! J'adore. Ça me tient à coeur de ne pas faire que des lancements sur scène, mais d'aller voir les gens, de partager avec eux, qu'il y ait ce pont avec le public. Ce sont mes moments préférés, tu sens l'énergie, tu partages. Il y a plein de belles choses de transmises. Je trouve ça extraordinaire de faire ce métier en apportant du sourire, ça peut être utile. D'autant plus dans notre société. Ça peut paraître dérisoire mais ça peut faire du bien aussi...
Il y a 23 ans, vous vous imaginiez en être là ?
Mais pas du tout ! J'étais en école d'infirmière. Pour moi, les médias et Miss France, c'était totalement inaccessible. Ça faisait partie des rêves inaccessibles parce que "tout marche par relation, il n'y a pas d'études pour, tout est loin, c'est à Paris, c'est un microcosme de personnes qui se connaissent". Mais c'était des a priori parce que j'ai découvert la radio en tant qu'invitée, et je me suis dit : "C'est exactement ce que je veux faire". Tu es sans filtre, en direct avec les gens, il y a une vraie connexion. Mais honnêtement, il y a 23 ans, je ne pensais pas qu'on me donnerait cette chance et que ça puisse marcher, au mérite, sans prétention. Que ça marche avec l'expérience, au fil du temps aussi. Etre là pour le réveillon pour la deuxième fois, c'est un cadeau incroyable. J'ai fait à nouveau les W9 d'or. Donc c'est que ça se passe bien. J'aime les équipes avec qui je travaille. Vraiment, j'adore mon métier, ça m'éclate.
Niveau audiences, vous avez des enjeux ? C'est quelque chose qui vous intéresse ?
Je regarde tout. Tous les matins, je regarde direct ! Et puis je reçois les infos du groupe. Mais je n'ai jamais la pression, on m'informe. On est souvent agréablement surpris. Evidemment, il y a toujours aussi des références avec la case précédente. Par exemple, on arrive aussi à s'installer sur 6ter parce que sur cette case, ça correspond à une certaine attente d'un public. On arrive à se renouveler dans le genre alors qu'on a été copiés, et on se renouvelle encore. Sur W9 , on a fait des scores incroyables sur des divertissements qui ont un sens. On a chanté pour l'UNICEF, les agriculteurs ou le bal des pompiers, et ça marche. Tu peux t'amuser tout en véhiculant des messages, en sensibilisant les gens. La télé, on pense souvent que ça n'a pas de fond, que c'est superficiel, mais non, tu peux faire de la télé qui soit fidèle à la réalité et qui en plus soit utile. Je suis trop fière de ça.
Vous avez déjà dit que vous aimeriez présenter "Le meilleur pâtissier" . Il y a eu des discussions avec M6 ?
Je l'ai dit car on m'a posé la question et qu'on m'en parlait souvent... Et c'est vrai que ça pourrait être sympa. Mais je n'ai pas de réponse. On ne m'a rien dit... Il n'y a rien de secret, je te jure ! On sait que ça me ferait plaisir, que j'adorerais vivre cette aventure, aussi pour l'échange humain. Je n'ai aucunes nouvelles. Après, c'est compliqué car je défends les musicales, donc il faut avoir une vision plus globale. Est-ce que certains pensent que je ne peux pas avoir cette casquette-là aussi ? J'en sais rien. En tout cas, j'aimerais beaucoup.
Il y a un autre rêve que vous avez en tête ?
De base, je t'aurais dit un jeu ou un talk, qui associe l'humain, comme "Hit List", même si je n'ai pas trop d'infos à donner sur ce point. Je ne pensais pas trouver cette cohésion-là, mais je l'ai trouvée sur le divertissement ! Après, si on parle de dimension humaine, quand je regarde "L'amour est dans le pré" ou Faustine Bollaert aussi sur France 2 ("Ça commence aujourd'hui", ndlr). J'adore cette fibre, cette sensibilité que tu arrives à faire naître, pour aider les autres, transmettre un truc. La télé, ça sert aussi à ça. Ça ne sert pas qu'à faire briller des artistes ou un programme, mais surtout à faire briller les yeux des gens qui regardent. Je crois vraiment en ça.
Vous avez toujours ça en tête sur un plateau ?
Ah oui toujours ! Mon rôle n'est pas essentiel mais je suis là pour apporter ça, un peu de magie, du sourire, transmettre, accueillir des invités, créer une cohésion avec le public. Il n'y a rien de plus, rien de moins.
Et la radio vous manque ?
Oui grave. La radio me manque. J'adore ce média, ce côté sans filtre en direct. J'ai tellement partagé avec les gens pendant toutes ces années. Le nombre de messages bienveillants que j'ai reçus. Même pendant le confinement, on n'a rien lâché, on était là tous les matins pour les gens, pour ceux qui allait travailler et nous sauver. Ça me manque parce que même quand tu merdes, qu'il y a un problème technique, c'est la meilleure des écoles. Tu dois réagir et rebondir ! C'est tellement formateur. J'ai appris : l'autodérision ok, je me plante ok, j'ai l'air con, ok ! Mais ce n'est pas grave. Ouhouhou quoi ! (Elle rigole) C'est la vie ! Et ça créé un lien avec les gens. Après, reprendre une matinale, je ne pense pas. Mon corps n'a toujours pas récupéré...
