Jusqu'à l'élection présidentielle, retrouvez sur puremedias.com "Le Journal de Campagne" en partenariat avec i-TELE. Déclarations chocs, débats d'idées, coups tordus, décryptage de la stratégie de communication des ministres et des candidats : vous saurez tout en moins de quatre minutes sur l'actualité politique du jour.
Par Céline Daugenet (i-TELE)
Hier, François Bayrou accusait les deux favoris à la présidentielle de s'être mis d'accord pour éviter avant le premier tour une confrontation à la télévision. Constatant que France 2 envisageait désormais d'organiser des débats, le candidat du modem s'est montré hier matin plus assagi. S'assagir, retrouver son calme, c'était pourtant loin d'être la priorité de la plupart des responsables politiques aujourd'hui. La tendance c'était plutôt de sortir de ses gonds...
Président voyou
Soutien de Jean-Luc Mélenchon, la députée communiste de Seine-Saint-Denis Marie-Georges Buffet a par exemple ce matin violemment vilipendé la politique menée par le président-candidat Nicolas Sarkozy.
Fausse rumeur
Interrogé sur les rumeurs de dérive sectaire dont est soupçonné son parti "Solidarité et Progrès", Jacques Cheminade n'a pas pu lui non plus s'empêcher de piquer une colère.
Honte à la France
En meeting à Strasbourg, Nicolas Dupont Aignan s'en ait enfin violemment pris au système judiciaire français qui en matière d'exécutions des peines laisse selon lui vraiment à désirer.
Demain alors que François Hollande sera à Narbonne puis à Nîmes, Jean-Luc Mélenchon tentera de réitérer à Toulouse Place du Capitole la démonstration de force qu'il avait réussie à la Bastille le 18 mars dernier. En présentant vers 15 heures le catalogue de ses propositions et le chiffrage précis de son programme présidentiel, Nicolas Sarkozy espère également frapper un grand coup. Ce que ne lui a pas permis aujourd'hui la vague d'arrestations d'islamistes radicaux présumés.
La controverse
Pour le Front National par exemple ces interpellations illustrent la "gesticulation électoraliste" du président candidat. François Bayrou et Martine Aubry n'ont pas apprécié eux la mise en scène et le spectacle dont cette opération a fait l'objet.
