Laurence Bloch répond à Frédéric Beigbeder. En fin d'année dernière, l'écrivain a fait la promotion de son nouveau livre doté d'un smiley pour titre. Dans ce dernier, il dénonce l'émergence d'une "dictature du rire" dans les médias, citant notamment en exemple France Inter, radio pour laquelle il a réalisé une chronique de 2016 à 2018. En novembre de cette année-là, Frédéric Beigbeder avait dû quitter brutalement la station après un billet improvisé dans la matinale de Nicolas Demorand et Léa Salamé.
Une quinzième "chronique merdique"
Interrogée à ce sujet par "Society" cette semaine, Laurence Bloch n'a pas mâché ses mots au sujet de l'écrivain et de son départ de sa station. "Il a fait une chronique merdique, c'était la quinzième", a commencé par asséner la patronne de France Inter. Et de poursuivre sur le même ton : "Il ne bossait pas; il est parti d'un commun accord et d'un coup, il nous explique dans un livre que l'humour est dévastateur pour la démocratie. Mais mec, pourquoi t'as pas démissionné avant ? Ca aurait eu plus de gueule", a-t-elle lancé. Avant d'ajouter : "C'est dommage, c'est un mec extraordinairement cultivé, intelligent, mais il ne bosse pas".
