Rien ne va plus pour le footballeur. Samedi dernier, Neymar a accordé une interview à la chaîne brésilienne SBT, en marge d'un tournoi de foot organisé dans son institut situé prés de Santos. Il s'agissait de la suite d'un entretien exclusif accordé au média sud-américain, qui avait débuté jeudi dernier dans les locaux de la chaîne de télévision. Mais l'interview ne sera jamais diffusée dans sa totalité puisque les journalistes se sont fait voler une partie de leur équipement samedi, dont notamment la carte mémoire avec les images de l'entretien.
"Bon espoir qu'on retrouve le matériel"
L'échange avec la star, toujours en contrat avec le Paris-Saint-Germain, devait être diffusé en intégralité hier matin dans l'émission "Aqui na Band". Le journaliste qui a réalisé l'entretien, Joao Paulo Vergueiro, a raconté en direct à la télévision le malheureux épisode du vol de la carte mémoire, expliquant s'être rendu compte que la porte du coffre où se trouvait le matériel avait été forcée sur le chemin du retour à Sao Paulo.
"On avait enregistré avec le directeur de l'institut et surtout avec Neymar qui nous avait accordé une interview exclusive. Il y avait des informations importantes. Concernant son futur, il n'a pas voulu évoquer le sujet", a raconté l'intervieweur. Il a confié avoir porté plainte et a montré le procès-verbal à l'antenne : "J'ai tout de même bon espoir qu'on retrouve le matériel et qu'on puisse dévoiler l'interview exclusive."
Neymar au coeur de la tourmente
Cette affaire de vol d'interview intervient à une période compliquée de la carrière de Neymar. En juin dernier, le joueur a été visé par une plainte pour viol et a ensuite été entendu par la police. Outre cette affaire, l'attaquant ne semble plus heureux de jouer au sein du Paris-Saint-Germain et enchaîne depuis plusieurs semaines les piques envers son club. A plusieurs reprises, il a également manifesté son envie de retourner dans son ancienne équipe de Barcelone. Des provocations qui ont obligé Leonardo, l'actuel directeur sportif du PSG, à le recadrer via une interview accordée la semaine dernière au "Parisien".
