Le numéro des survivants de "Charlie Hebdo" s'arrachait encore ce matin dans les kiosques. Au total, plus de 5 millions d'exemplaires devraient être imprimés pour satisfaire la demande partout en France et dans le monde. A la télévision, on a assisté à des scènes de cohue dignes d'un premier jour de soldes pour se procurer le dernier numéro de l'hebdomadaire satirique.
"C'est à la fois formidable et à la fois n'importe quoi, il faut dire ce qui est, a commenté hier Laurent Ruquier sur le plateau du 'Grand Journal' de Canal+. C'est comme si on était en guerre et qu'on allait acheter du sucre". L'animateur des 'Grosses Têtes' sur RTL s'est néanmoins réjoui de cet engouement mais estime que "ce n'était pas utile de passer par cette étape pour en arriver là".
"Des lecteurs vont être surpris !"
"J'ai été atterré par ce qui s'est passé mais ça devient vraiment n'importe quoi, les conséquences aujourd'hui, tous les gens qui défilent et achètent 'Charlie', des gens qui ne l'avaient jamais acheté de leur vie, ils vont être surpris !", a poursuivi Laurent Ruquier. L'élan de solidarité envers "Charlie Hebdo" n'est pas visible qu'en kiosques. Hier, on apprenait que le journal satirique avait vu ses abonnements grimper de 10.000 à... 120.000 en quelques jours.
