Hier soir, le 50e salon du Bourget - le Salon international de l'aéronautique et de l'espace - a fermé ses portes après six jours de succès. Selon les estimations des organisateurs - qui espéraient 350.000 personnes cette année -, ils étaient environ 315.000 à s'être déplacés durant toute cette semaine, à cause notamment de la météo. Parmi eux, des amateurs, des professionnels mais également, comme à chaque fois, des personnalités politiques venues découvrir les nouveautés de l'aéronautique.
Plusieurs visites politiques
Vendredi, le président de la République François Hollande est ainsi venu visiter le Salon du Bourget. Une visite quelque peu perturbée par la présence de deux militantes Femen, qui protestaient contre l'islamisme. Le chef de l'Etat a par ailleurs tenu à féliciter les équipes d'Airbus pour l'A400M, considéré comme "créateur d'emplois". Mais François Hollande et les membres du gouvernement n'étaient pas les seuls à avoir fait le déplacement. Au cours de la semaine, Jean-Luc Mélenchon s'est également rendu au 50e Salon du Bourget.
Le coprésident du bureau national du Parti de gauche et député européen en a profité pour tester les nouvelles innovations des chercheurs en aéronautique. C'est ainsi qu'il a été filmé par les caméras de "13h15, le dimanche", le rendez-vous dominical de Laurent Delahousse sur France 2, en train d'essayer un nouveau siège d'avion, visiblement très confortable. Bien installé dans le fauteuil, Jean-Luc Mélenchon a été interpellé par une journaliste lui demandant s'il n'avait "pas l'impression qu'il y a un peu trop de politiques en classe affaire en ce moment."
"Quand je voyage, je vais en classe affaire"
"Je n'en sais rien moi, je n'y suis pas" a alors répondu Jean-Luc Mélenchon, faisant un aveu sur ses conditions de voyage. "Moi, quand je voyage, je vais en classe affaire" a-t-il déclaré. "J'ai passé l'âge d'aller me faire briser le dos en classe économique parce qu'ils vous mettent comme des sardines là-dedans" s'est justifié Jean-Luc Mélenchon, avant de s'en prendre au service des aéroports. "C'est une honte ! Le transport aérien, les trois quarts du temps, est extrêmement désagréable. Ne me dites pas le contraire !" s'est agacé l'homme politique.
