Tous les coups sont (de nouveau) permis. Arte lancera ce soir, à 20h55, la saison 2 de "Bad Banks", sa série créée par Oliver Kienle se déroulant dans le monde de la haute finance. Le personnage principal est toujours incarné par Paula Beer, qui prête ses traits à Jana, une banquière froide. Le Franco-américain Jean-Marc Barr est également de retour dans le rôle de Robert Khano, président de la banque allemande Global Invest. Si la saison précédente portait sur une crise financière, ces six nouveaux épisodes, qui seront diffusés jeudi et vendredi à raison de trois épisodes par soir, portent cette fois sur le conflit entre ancien et nouveau monde, avec l'irruption dans l'intrigue des fintech (contraction de finance et de technologie), du nom de ces start-up qui réinventent la finance à l'aide des nouvelles technologies.
Six mois plus tard
L'action reprend six mois après le crash de la Global Invest (DGI) et son sauvetage par l'État allemand. La donne a désormais changé. Gabriel Fenger (Barry Atsma), l'ex-patron de Jana, purge une peine de prison préventive et Christelle Leblanc (Désirée Nosbusch), qui a oeuvré en sous-main pour la prise de contrôle de la DGI par le Crédit international, est mise sur la touche par Ties Jacoby (Germain Wagner). Si le vieux monde bancaire tourne au ralenti, de jeunes loups sont avides de prendre le pouvoir au sein des start-up de la fintech pour lesquelles la DGI vient de mettre en place un incubateur à Berlin.
Tandis que des collègues malchanceux quittent quotidiennement l'open space de Francfort, Jana est convoquée par Christelle Leblanc, qui détient une vidéo accablant la jeune femme et son allié, Adam (Albrecht Schuch), titulaires de comptes secrets à l'île Maurice. Sommée d'aller jouer les taupes à Berlin au bénéfice de son aînée, Jana convainc Adam et Thao (Mai Duong Kieu) de créer leur propre fintech. Pour cela, tous trois doivent persuader la start-up écologiste Green Wallet de les choisir comme investisseurs.
Un équilibre périlleux à trouver pour les fintech
Pour construire cette nouvelle saison, le créateur de "Bad Banks", Olivier Kienle, s'est posé la question suivante, comme il le résume dans le dossier de présentation d'Arte : "Comment les fintech peuvent-elles trouver un équilibre entre profit et préservation de la planète ?". Et l'auteur de développer : "Le thème du développement durable s'avère crucial pour les fintech. De nombreux jeunes travaillent dans cette branche et ont une manière différente d'envisager leur futur et celui de la planète. Il en va de même pour la nouvelle génération qui intègre l'industrie financière classique". En parallèle de sa diffusion ce soir et demain sur Arte, l'intégrale des saisons 1 et 2 de "Bad Banks" est d'ores et déjà disponible sur Arte.tv jusqu'au 5 mars prochain.
