En projet depuis près de deux ans, la suite de "Dirty Dancing" a enfin été confirmée, ce jeudi, par le studio Lionsgate, lors d'une conférence organisée au CinemaCon de Las Vegas. Ce nouveau film accueille au cast celle qui a donné ses traits à Frances "Baby" Houseman dans le projet originel de 1987. "Jennifer Grey sera de retour à Kellerman (nom de l'hôtel emblématique du premier film, ndlr) dans le prochain chapitre", ont-ils révélé.
Lionsgate n'a livré aucun détail, en revanche, sur le scénario ou l'époque dans laquelle Jennifer Grey, 62 ans aujourd'hui, évoluera dans cette suite. Pour rappel, son acolyte dans "Dirty Dancing", Patrick Swayze, est mort d'un cancer du pancréas en 2009, à l'âge de 57 ans.
Film à petit budget sorti en 1987, "Dirty Dancing" avait rapporté pas moins de 210 millions de dollars de recettes et propulsé ses deux acteurs principaux au rang de stars mondiales. Racontant l'histoire d'une jeune femme (Jennifer Grey) tombant amoureuse de son professeur de danse, Johnny Castle (Patrick Swayze), le film avait remporté un Oscar pour sa chanson "(I've Had) The Time of My Life". L'une de ses scènes, dans laquelle le personnage campé par Patrick Swayze termine un numéro de danse en soulevant "Baby" au-dessus de sa tête est même entrée dans la légende du cinéma.
Une première suite en 2004
Ce n'est pas la première fois que "Dirty Dancing" inspire. En 1988, CBS avait lancé une série du même nom, directement adaptée du film, avec notamment Patrick Cassidy. Faute d'audience, la fiction avait été annulée au bout de onze épisodes.
En 2004, une première suite baptisée "Dirty Dancing : Havana Nights", qui transposait l'histoire originale à Cuba mais sans la participation de Jennifer Grey, avait été proposée. Plus récemment, "Dirty Dancing" a été développée en comédie musicale et s'était notamment produite à Paris en 2015.
En 2017, enfin, Lionsgate déjà, avait produit une mini-série autour du film diffusé sur ABC aux États-Unis et sur TF1 en France. Les deux premiers épisodes, avec Abigail Breslin et Colt Prattes, avaient réuni en moyenne 2,9 millions de curieux, selon Médiamétrie. La part de marché avait atteint 13,6% sur les individus de quatre ans et plus.
