Soirée houleuse pour Bruno Le Maire hier sur France 2. Invité de "L'émission Politique", le candidat à la primaire de la droite et du centre a fait face à des interlocuteurs particulièrement belliqueux. Alors que l'écrivain Alexandre Jardin lui a jeté une brique de lait issu du commerce équitable à la figure, Ghislaine Joachim-Arnaud, une syndicaliste CGT en duplex de la Martinique, s'est littéralement enflammée lorsque ce dernier l'a appelé par... son prénom ! Malgré cette soirée très animée, l'émission de David Pujadas et Léa Salamé n'a pas passionné les téléspectateurs puisqu'ils étaient seulement 1,8 million à suivre le grand oral de Bruno Le Maire, un score décevant pour France 2.
"Vous ne m'appelez pas Ghislaine, je ne suis pas votre amie !"
Au cours de leur échange, l'ancien ministre de l'Agriculture s'est agacé de l'attitude de la CGT : "Quand je vois la CGT qui publie des tracs infamants contre les forces de l'ordre, Ghislaine, je préfère assumer mon désaccord". Visiblement très remontée que Bruno Le Maire l'appelle par son prénom, la syndicaliste s'emporte, "Monsieur, excusez-moi, je vous respecte, je vous appelle Monsieur Le Maire". "Vous permettez ? VOUS PERMETTEZ ?" poursuit-t-elle alors que Bruno Le Maire tente de lui répondre, scotchant littéralement le député sur place. Énergique, la syndicaliste poursuit : "Je vous appelle Monsieur Le Maire, je ne me permettrais pas de vous appeler par votre prénom. Non monsieur, vous m'appelez Madame Joachim-Arnaud, mais vous ne m'appelez pas Ghislaine, je ne suis pas votre amie", concluant "vous êtes dans un camp, je suis dans un autre !".
Quelques instants plus tard, l'ancien ministre de l'Agriculture réplique "Madame Joachim-Arnaud, le renouveau c'est peut-être d'éviter tant de véhémence, tant de colère" avant d'être coupé par une nouvelle diatribe de son interlocutrice. Il finit par lui répondre "vous avez une conception du dialogue qui est très monopolistique" lui lançant "votre syndicalisme n'est pas le mien" et profitant de l'occasion pour exposer sa vision du syndicalisme.
"Tout ça, c'est du pipi de chat !"
Très agacée, la syndicaliste le coupe : "Mais Monsieur. Excusez-moi de vous le dire. Tout ça, c'est du pipi de chat, vous m'entendez ? DU PIPI DE CHAT !" déclenchant l'hilarité du public et de Léa Salamé. Bruno Le Maire conclut cet échange burlesque : "le dialogue, ça n'est pas l'insulte". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
