L'amour plus fort que la politique. Après avoir dû céder sa place sur i-Télé puis sa tranche sur France Inter en raison de sa relation avec Arnaud Montebourg, nouveau Ministre du redressement productif, Audrey Pulvar a été contrainte de quitter "On n'est pas couché", le talk-show hebdomadaire de Laurent Ruquier, comme vous le révélait puremedias.com dès le 3 juin dernier. Elle sera remplacée en septembre par Aymeric Caron, aux côtés de Natacha Polony, deuxième révélation de l'année dans les TV Notes 2012.
Mais en plus de son départ d'"On n'est pas couché", Audrey Pulvar s'est vu refuser son projet de magazine culturel hebdomadaire mais aussi son magazine de société, baptisé "Huis clos". Trop c'est trop, la journaliste de 40 ans a laissé entendre sa colère en fin de semaine dernière dans les colonnes de Libération. "Le 1er juin, Rémy Pflimlin m'a dit que le projet était enterré, pas assez divertissant. Et qu'il avait déjà quelqu'un pour le magazine culturel. Je lui ai dit : 'OK, est-ce qu'on peut réfléchir à quelque chose d'autre ?' Il m'a répondu : 'Enfin, Audrey, on est le 1er juin, les grilles de septembre sont bouclées'"expliquait-elle.
"Ça fait vingt ans que je fais ce métier, j'ai rarement vu les chaînes de télé boucler leurs grilles de septembre le 1er juin, surtout si elles ont envie de travailler avec quelqu'un. Non seulement je suis cataloguée 'femme de', mais en plus on me prend pour une conne : c'est doublement désagréable. Ça remet l'ego en place... Rémy Pflimlin m'a dit : 'Peut-être en janvier.' Oui, c'est ça, prends-moi pour un jambon" s'était-elle agacée dans cet entretien.
Montebourg et France Télévisions démentent un "boycott"
Des déclarations qui ont beaucoup fait parler tout au long du week-end et qui ont poussé Arnaud Montebourg à agir. Selon Le Figaro, le Ministre du redressement productif, "furieux" du traitement réservé à sa compagne par France Télévisions, aurait tout simplement refusé de venir commenter les résultats du deuxième tour des législatives sur les plateaux de France 2 et France 3. Une information niée en bloc par l'entourage d'Arnaud Montebourg. Jointe par LePoint.fr, sa porte-parole explique que son absence était dûe à un problème d'emploi du temps. "Arnaud Montebourg a passé la journée du dimanche en Saône-et-Loire afin de soutenir la candidate socialiste qui a repris sa circonscription. Il n'était pas certain de pouvoir prendre un train à temps afin d'assister à la soirée électorale sur France 2. Et c'est la raison pour laquelle il a préféré annuler sa présence dès jeudi" assure Marianne Zalc-Muller. Jointe par puremedias.com, la direction de l'information de France Télévisions confirme : "Arnaud Montebourg nous a bien averti de son absence, mais pas pour les raisons avancées par Le Figaro".
