Deux ans après la première édition spéciale de Koh-Lanta, c'est au tour de Pékin Express de dégainer une deuxième saison en un an. Au programme, pas d'anciens ou de sportifs, mais des duos de choc - une façon d'éviter de dire qu'il s'agit d'une édition des célébrités, vu qu'une bonne partie des candidats sont inconnus du grand public. Aux côtés de Sandrine Corman et Stéphane Plaza, on retrouve ainsi Taïg Khris, la journaliste spécialisée Isabelle Morini-Bosc ou encore la fille de Nelson Monfort et le fils de Serge Lama, qui composent l'un de ces fameux duos de choc.
Et comme c'était le cas de Koh-Lanta, la vraie question derrière cette édition est de savoir si le fait d'avoir substitué des célébrités aux anonymes n'altère pas l'âme du programme et n'enlève pas le naturel et la spontanéité des candidats dits "normaux". Ce matin, M6 projetait 40 minutes du premier épisode à la presse, et ces images permettent d'une part de répondre en partie à cette question, et d'autre part de découvrir le lancement de saison le plus impressionnant depuis la création du programme.
Des candidats presque normaux
Stéphane Rotenberg l'assure : les candidats n'ont bénéficié d'aucun passe-droit et ont peut-être même eu plus de scrupule à réclamer ou à râler, de peur d'être perçus comme des divas. Les journées étaient même plus difficiles à supporter pour ces personnalités, puisqu'au lieu de trois jours, chaque étape avait été compactée sur deux jours, forçant les équipes à partir plus tôt le matin, finir plus tard le soir, et enchaîner les épreuves plus rapidement. Seule entorse à l'égalité avec les anonymes, entre chaque épreuve, au lieu de camper, les personnalités passaient 4 ou 5 heures dans des hôtels locaux, où le confort était « rudimentaire », selon Stéphane Rotenberg. « On avait juste le temps de dormir, de se laver ou de manger », explique pour sa part Alain Bouzigues, comédien connu notamment pour sa participation à Caméra Café.
A l'image, pas de différence non plus : on voit les célébrités dormir dans le bus (et ils ne sont pas forcément à leur avantage), et Stéphane Rotenberg assure qu'aucune personnalité n'a pu voir les images avant aujourd'hui. Dès que l'agent d'une personnalité nous demandait s'il serait possible de voir les rushes, on savait qu'on devait immédiatement laisser tomber et arrêter les discussions, explique l'animateur. Quant à la spontanéité des candidats, l'animateur estime que ces derniers, plus habitués aux caméras que les anonymes, les ont oubliées encore plus rapidement. Sur ce point, on se permettra d'émettre un petit doute, face au spectacle offert lors du premier épisode par Emmanuel de Brantes et Albert de Paname, qui forment l'équipe des dandys.
Un démarrage chaotique et très prenant
Mais la vraie spécificité de ce nouveau Pékin Express n'était pas prévue. Le tournage de l'émission a eu lieu quelques jours après le début des inondations qui ont frappé le Pakistan et l'Inde, et le lancement a donc été très chaotique. Le plateau de lancement, préparé pendant plusieurs jours dans un petit village d'Inde, n'était plus accessible après des éboulements qui ont coupé les routes. L'épisode commence donc 24 heures avant le lancement prévu, et on découvre tous les obstacles qui se sont dressés devant la production et les candidats.
Et ces conditions difficiles ont continué pour les candidats une fois le coup d'envoi de l'étape donné. Eboulements de terrains, craintes justifiées pour leur vie sur des petits routes sinueuses où peuvent tomber des pierres à tout moment, les nerfs des apprentis aventuriers sont réellement mis à rude épreuve. Stress, pression, désir de gagner, inconscience pour certains et prudence extrême pour d'autres, personnalités fortes et pas toujours compatibles... Bref, ces premières images comportent tous les ingrédients d'un excellent Pékin Express, à suivre très prochainement et pendant huit semaines.
