"L'entente cordiale". BFMTV et François Hollande entretiennent de bonnes relations et comptent bien le faire savoir. Une manière pour eux de répondre aux propos rapportés aujourd'hui par Le Point, dont puremedias.com s'est fait l'écho. L'hebdomadaire affirmait que le traitement de l'actualité par la première chaîne d'information française ne serait pas du goût du Chef de l'Etat, qui s'en plaindrait régulièrement auprès de ses collaborateurs.
"Hollande déteste le ton de BFMTV", écrit notre confrère, qui cite François Hollande lors d'une discussion en petit comité : "Alain Weill (son patron, NDLR) est un sale type et LCI propose un traitement de l'information plus professionnel". D'où, selon l'hebdomadaire, le retour de l'amendement LCI à l'Assemblée Nationale, qui permettra peut-être à la chaîne d'infos du groupe TF1 de basculer du payant au gratuit à partir du 1er janvier 2015.
Des propos rapportés qui ont fortement agacé la direction de BFMTV. Cette dernière a d'ailleurs tenu à démentir immédiatement toute mésentente avec l'Elysée. Et c'est Alain Weill, le patron de NextRadio TV, propriétaire de la chaîne, qui s'est lui-même chargé de la contre-attaque via son compte Twitter :
Ne crois pas aux propos prêtés par Le Point au Président. Relations cordiales et professionnelles comme l'Elysee vous le confirmera.
- Alain Weill (@alainweill) 28 Novembre 2013
Rappellons par ailleurs que François Hollande a accordé il y a peu une interview exclusive à BFMTV en compagnie du président israélien, Shimon Peres, lors de son récent voyage en Israël. Contacté, le service communication de la présidence de la République n'a pour l'heure pas donné suite à nos appels.
