Vert de rage. Lundi soir, sur le plateau de "Face à l'info" sur CNews, Eric Zemmour est revenu en compagnie de Christine Kelly et de ses chroniqueurs sur la vague verte qui a marqué le second tour des municipales dimanche avec des villes symboliques tombées dans l'escarcelle des écologistes telles que Lyon ou Bordeaux. A la question affichée en bandeau "Les écolos, est-ce la nouvelle gauche ?", le polémiste a pu faire part de son scepticisme et même de son rejet de cette force politique.
Grenoble comparée à Chicago
Moquant la victoire du maire écolo Patrick Chaimovitch à Colombes (Hauts-de-Seine), fêtée par une jeunesse "bigarrée", Eric Zemmour a fait mine de s'étonner : "On ne savait pas que les enfants de l'immigration étaient aussi pressés de sauver la planète". Il est revenu sur la gestion de la ville de Grenoble, aux mains des écologistes depuis 2014 pour déplorer le "laxisme pour les trafics qui fait ressembler (la) ville à Chicago". Et d'ajouter : "Les Verts sont des multiculturalistes assumés, des immigrationnistes assumés, des sans-frontiéristes assumés. Ils ont souci de la nation française comme de leur dernière éolienne".
L'écrivain controversé est alors parvenu à l'apogée de sa démonstration : "Le vert des Verts correspond comme par hasard au vert de l'islam", sans que cette comparaison hasardeuse n'appelle de précision de la part de Christine Kelly, qui l'a laissé par la suite s'en prendre cette fois à la "propagande phénoménale dans les médias et à l'école" en faveur de l'écologie.
"Eric Zemmour a parfois des formes d'expression qui peuvent choquer", avait convenu Serge Nedjar, le patron de CNews, dans une interview accordée au "Parisien" dimanche dernier, confiant que sa "seule inquiétude est qu'il soit courtisé par d'autres, y compris par ceux qui nous ont asséné des leçons de moralité". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
