Après s'être excusé auprès des téléspectateurs dans un message vidéo (lire notre brève), Jean-Luc Delarue reprend la parole dans l'hebdomadaire Gala à qui il accorde un long entretien et où l'animateur pose dans son appartement parisien. L'animateur-producteur évoque sa consommation de cocaïne qui lui a valu d'être placé en garde à vue la semaine dernière.
Comprenant la suspension de ses émissions par la direction de France Télévisions, Jean-Luc Delarue se dit « soulagé, serein et apaisé ». « (La drogue) n'est qu'un aspect de ma vie, et non ma vie... (...) Je voudrais vraiment dire que sortir de la drogue est un cheminement psychologique difficile que connaissent beaucoup de familles. Je n'ai jamais présenté la drogue comme quelque chose de positif. C'est quelque chose de dangereux ! » précise-t-il.
« J'ai la chance de ne pas être accro. Ces derniers mois, j'ai déjà arrêté pendant de longues périodes »
Comme il l'avait déjà dit dans son message vidéo, Jean-Luc Delarue explique qu'il avait entrepris de se faire soigner pour ses problèmes de drogue. « (C'était) programmé pour mon prochain break de tournage prévu fin septembre. J'avais vu ça avec un médecin ORL qui soigne ce problème chez beaucoup de personnes du métier. Il pensait que c'était plus facile d'arrêter pendant une période de repos. Et c'est vrai que je ne prends jamais de drogue quand je pars en vacances. Je n'ai alors plus besoin de cette protection. Je devais arrêter le 23 septembre, j'ai finalement arrêté le 14 (le jour de sa garde à vue, NDLR) » détaille le producteur de Toute une histoire.
« J'ai la chance de ne pas être accro. Ces derniers mois, j'ai déjà arrêté pendant de longues périodes. Ces derniers temps, je me faisais aider psychologiquement par un médecin. Et ce troisième arrêt est définitif (...) Et je vais guérir et revenir à l'antenne » répète-t-il.
Jean-Luc Delarue raconte enfin qu'il prépare un livre qui évoquera son histoire personnelle, une expérience visiblement à l'origine de ses problèmes de drogue selon lui :« (La drogue) me permettait de trouver l'énergie pour écrire la nuit, mais aussi de rendre cette recherche personnelle supportable. (Mon livre aura pour titre) Jean-Luc et moi. On a tous deux facettes : notre image sociale, la manière dont on nous perçoit, et notre vérité, ce que l'on est vraiment ».
Intégralité de l'entretien à découvrir dans le dernier numéro de Gala.