Ils étaient les symboles de l'anti-racisme. Ce mardi, Elie Semoun était l'invité du "Gros Journal" présenté par Mouloud Achour, qui a été suivi par 33.000 téléspectateurs, soit 0,2% du public devant sa télévision. Venu faire la promotion de son spectacle, l'humoriste a raconté l'un des derniers échanges qu'il a eus avec son ancien comparse Dieudonné.
"On a passé une heure à déconner tous les deux"
"La dernière fois que j'étais au téléphone avec toi, j'étais choqué, parce que tu m'as dit : 'Je te laisse, j'ai un double-appel de Dieudonné'", lance le journaliste. "On se téléphone assez souvent. En fait, je l'ai appelé il n'y a pas longtemps, parce qu'il m'a clashé encore sur une vidéo débile. Donc, je lui ai dit qu'il était un con et qu'il ne se renseignait pas de savoir ce qu'on disait sur moi", confie Elie Semoun, soulignant que "c'était faux ce qui se disait sur internet" le concernant.
L'humoriste poursuit que le comique controversé "a éclaté de rire". "Il m'a dit : 'Mais tais-toi un peu, on fait les cons, c'est marrant'. Finalement, j'avoue à ma grande honte que j'ai rigolé avec lui et qu'on a passé une heure à déconner tous les deux. Donc, c'est vrai qu'il y a certaines choses qui sont inadmissibles venant de lui, mais il reste mon pote", avoue Elie Semoun. puremedias.com vous propose de revoir la séquence diffusée dans "Le Gros Journal".
"Lettre d'un ami trahi et trompé"
Ce n'est pas la première fois qu'Elie Semoun se confie sur son ancien acolyte, avec qui il a formé un duo dans les années 90. En 2014, sur Clique.tv, le comédien avec interprété un sketch poignant sur Dieudonné, qu'il avait qualifié de "lettre d'un ami trahi et trompé". "Dieudo, tu sais que tu me fous dans la merde ? Tu m'obliges à répondre parce que pour les juifs, je suis un traître et pour les autres, je suis un agent du Mossad. Mais je n'ai rien demandé, moi !", avait-il entamé son sketch, ajoutant "moi, je peux parler de Dieudonné avant qu'il ait basculé mais je n'ai plus envie d'en parler et j'espère qu'avec ce sketch, j'aurai tout dit (...) espérant ne plus en parler."
