Première réaction à chaud pour Lisa Angell. Hier soir, la candidate française a défendu les couleurs de la France lors du 60e concours de l'Eurovision à Vienne. La chanteuse de 46 ans a été la deuxième à monter sur scène pour interpréter avec conviction son titre "N'oubliez pas", un morceau évoquant la Première guerre mondiale.
Une prestation convaincante mais seulement 4 points
Diffusé sur France 2, le concours de chant a fait le plein cette année en réunissant 4,4 millions de téléspectateurs, soit 27,6% de l'ensemble du public. Permettant ainsi à la chaîne publique de devancer TF1, cette édition de l'Eurovision a attiré 1,8 million de curieux en plus que l'année dernière. Diffusée sur France 3 à l'époque, la victoire de Conchita Wurst avait attiré 2,6 millions de téléspectateurs sur France 3, soit 13,6% du public.
Si elle a été très suivie en France, la prestation de Lisa Angell n'a malheureusement pas eu l'air de convaincre les téléspectateurs européens. En décalage avec le ton très léger de la plupart des chansons interprétées hier soir, "N'oubliez pas" a ainsi fini très loin du titre victorieux, "Heroes", porté par le candidat suédois Måns Zelmerlöw. La France a ainsi terminé 25e sur 27 avec 4 points, juste derrière le Royaume-Uni mais devant l'Allemagne et l'Autriche. Une nouvelle contre-performance après l'humiliante dernière place de l'année dernière du groupe Twin Twin.
"J'ai les boules, il n'y a pas d'autre mot"
Interrogée à chaud par RTL sur les résultats de ce 60e concours, Lisa Angell n'a pas caché sa déception. "Je suis tellement désolée pour toute l'équipe qui a fait tellement un travail fantastique autour de moi, pour mon pays, parce que j'ai les boules, il n'y a pas d'autre mot", a confié la chanteuse.
Cette dernière a semblé amère, sous-entendant que la politique a joué un rôle important dans les résultats de cette édition du concours de l'Eurovision. "J'ai honte, je ne vais pas critiquer l'Eurovision car je l'ai fait avec mon coeur, je suis très contente de l'avoir fait", a déploré la chanteuse : "Artistiquement, bien sûr que je le vis comme une injustice, pas pour les points, ce sont des choses que je ne peux pas contrôler, je pense que la musique et la politique, ça ne marche pas", a-t-elle conclu.
