Si vous avez une impression de déjà-vu, c'est normal. L'an dernier, Lady Gaga était poursuivie par son ancien manager, qui lui réclamait une importante somme d'argent et l'accusait de l'avoir lésé et évincé juste avant qu'elle connaisse le succès. On prend les mêmes ou presque et on recommence mais avec Kesha.
Selon le New York Daily News, une plainte a été déposée devant le tribunal de Manhattan par DAS Communications, une agence de management d'artistes, dans laquelle Kesha est décrite comme « une artiste très jeune et sans expérience dont l'étoile ne brillera peut-être pas très longtemps ». DAS réclame 14 millions de dollars de dommages et intérêts de la part de Kesha, et 12 millions de plus du producteur Dr Luke, qui a lancé l'artiste et produit tous ses hits.
Selon la plainte, Kesha aurait signé un contrat avec eux en 2006, dans lequel elle s'engageait à leur reverser 20% de ses revenus, avec la possibilité de rompre leurs liens si elle ne décrochait pas de contrat avec une maison de disques sous 12 mois. Ces 12 mois sont passés, mais selon DAS, Kesha n'a pas souhaité rompre son contrat jusqu'à ce que Dr Luke « l'intimide et la convainque » de le faire en septembre 2008.
L'agence de management ajoute, assez étrangement que « bien qu'elle ait gagné énormément d'argent en très peu de temps, en grande partie grâce aux efforts de DAS pour elle, elle pourrait tout aussi rapidement perdre son argent si elle n'est pas guidée correctement » ,sous-entendant que la carrière de Kesha est en danger et qu'ils sont bien placés pour l'aider. Pour l'heure, Kesha peut pourtant dormir sur ses deux oreilles : sa tournée "Get $leazy" se jouera à guichets fermés, son troisième numéro un américain "We R Who We R" est toujours dans le top 10 aux Etats-Unis, et il est le favori pour la première place des charts anglais cette semaine.
La chanteuse de 23 ans n'a pas attendu longtemps pour réagir à ces attaques. Elle a en effet porté plainte à son tour contre DAS.
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