Le journaliste piégé par une mauvaise voiture. Hier soir, France 2 était en édition spéciale pour révéler à 20h le nom du nouveau président de la République. Avec 58,54% des voix exprimés, Emmanuel Macron a été réélu à la tête du pays pour un nouveau mandat de cinq ans. Pour l'événement, Jeff Wittenberg a été envoyé, en moto, pour suivre le parcours d'Emmanuel Macron de l'Elysée au Champ de Mars, près de la Tour Eiffel, où il a prononcé son premier discours.
"On a peut-être été leurré"
Alors que Christian Jacob, président des Républicains, était en train de parler, Anne-Sophie Lapix l'a coupé : "On vous interrompt tout de suite parce que Jeff Wittenberg est sur sa moto et on risque de le perdre". "Ce serait dommage", s'est amusé le député LR. "On voit ici Emmanuel Macron qui a quitté l'Elysée et qui se dirige, je pense, vers le Champ de Mars", a précisé la présentatrice de France 2, alors qu'une caméra montrait une voiture noire aux vitres teintées.
"Emmanuel Macron, oui, qui se dirige vers le Champ de Mars, mais qui prend un chemin assez particulier, parce que là, on traverse la rue de Varenne ! Si vous connaissez un petit peu Paris, ce n'est pas vraiment le chemin direct pour aller de l'Elysée au Champ de Mars, mais ce qui est sûr, c'est que le président est devant nous dans sa voiture", a déclaré à l'antenne Jeff Wittenberg, décrivant le dispositif de sécurité autour du véhicule. Et de se rendre compte de son erreur : "Vous allez peut-être trouver la situation un peu bizarre. On a suivi - et on a peut-être été leurré - une voiture qui n'était pas celle du président, mais celle du Premier ministre. Parce qu'un président qui se rend à Matignon, je n'y crois pas beaucoup".
"Ca ne valait pas le coup d'interrompre Christian Jacob"
En plateau, Anne-Sophie Lapix a éclaté de rire tandis que Laurent Delahousse répétait avec humour : "C'est magnifique !". "En effet, ça ne valait pas le coup d'interrompre Christian Jacob", a ajouté le journaliste de "20h30 le dimanche". "C'est pour Jeff Wittenberg que vous m'avez demandé de le faire", a répliqué l'homme politique sur France 2. "Oui, c'était pour Jeff. On avait peur pour lui !", a glissé la co-présentatrice. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
