Après son audition pendant 10 heures mardi dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, Jean-Luc Delarue a été suspendu d'antenne par la direction de France Télévisions. Une suspension « provisoire » et « indéterminée » avait précisé le groupe audiovisuel, censée « rétablir le rapport éthique qui doit régir les relations entre France Télévisions et son public ».
Ce matin sur RTL, Frédéric Mitterrand était invité à commenter ces événements. Selon le ministre de la Culture et de la Communication, la suspension est « parfaitement juste, il faut arrêter tout ça, il faut qu'il se reprenne ». « Mais quand il se sera repris et qu'il se sera désintoxiqué, il n'y a pas de raison de ne pas lui donner de deuxième chance (...) Jean-Luc Delarue, c'est une histoire triste. Il y a une sorte d'enchaînement fou des années de travail, d'une générosité très forte dans ses émissions, de la notoriété qui est un fardeau qu'on a peur de perdre. Et puis un moment, ça déraille », a plaidé Frédéric Mitterrand.
« Je connais les phases de désamour brutal, de ruptures de ce genre, il faut en profiter pour se reprendre et se reconstruire. Le talent de Delarue n'est pas en cause », a-t-il conclu.
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