Réponse assassine mais tout en finesse ce matin de Sophia Aram à Guy Carlier, son « illustre confrère ». Le chroniqueur d'Europe 1, en réaction à son billet sur les électeurs du FN, avait lâché vendredi : « Ces gens-là ne sont pas des gros cons, contrairement à ce qu'une petite conne affirmait il y a quelques jours sur une autre radio pour faire le buzz et remplir ses salles de spectacle. N'est pas Stéphane Guillon qui veut ma poule, qui savait faire passer des phrases choc de ce genre parce que le reste de ses chroniques était talentueux ».
Une attaque d'une rare violence, surtout quand on réécoute la chronique incriminée, pas franchement virulente, sur les électeurs du Front National. Après la diffusion d'un témoignage d'un électeur du FN s'en prenant aux immigrés, la chroniqueuse avait lancé : « Même si on n'a pas le droit de dire que ce sont des gros cons, c'est quand même pas mal imité, non ? ».
"A l'époque où il me faisait rire..."
Ce matin, après avoir présenté avec ironie des excuses aux auditeurs, Sophia Aram est revenue sur les critiques de son confrère. « Cette main tendue, il a commencé par me la mettre dans la figure, pour me rendre plus attentive (...) Son trouble était tel qu'à un moment, j'ai eu peur qu'il abandonne la douche (le nom de sa chronique, ndlr), pour le karcher » a-t-elle expliqué avec une voix de petite fille qu'on vient de gronder. « Grâce à lui, j'ai appris qu'il ne faut jamais traverser la route de ses idoles de jeunesse car elles ont tendance à se ramolir (...) Autant garder intact ces moments où je l'écoutais en pleurant de rire. D'ailleurs, à l'époque où il me faisait encore rire, il était chroniqueur sur France Inter » a-t-elle conclu. L'intégralité de sa chronique ci-dessous :