Jean-Louis Murat a encore frappé. Le chanteur français, connu pour son franc parler, est interviewé dans "Paris Match" cette semaine à l'occasion la sortie de son nouvel album, "Baby Blues". Interrogé sur les nouvelles artistes féminines, telles Angèle ou Clara Luciani, très appréciées de la jeune génération, celui qui a interprété "Regrets" dans les années 90 aux côtés de Mylène Farmer ne cache pas son mépris. De fait, c'est surtout Angèle qui est dans son viseur, qualifiée de "Chantal Goya 2.0". Même si sa petite-fille de 8 ans est fan, cela ne change rien pour lui. "Nous, les mecs, elle nous surplombe avec un culot dingue. Elle nous dit 'Tu ne regardes pas, tu ne touches pas', tout en faisant des chorégraphies de peep-show. Mais t'as envie de lui dire 'Arrête ma fille, arrête'".
"Si elles n'avaient pas de mec derrière, elles n'en seraient pas là"
Pour Jean-Louis Murat, d'autres chanteuses sont à mettre dans la même catégorie qu'Angèle. "J'en ai côtoyé pas mal, des chanteuses qui ont la science infuse. Mais Beyoncé ou Rihanna n'ont jamais écrit un titre. Si elles n'avaient pas de mec derrière, elles n'en seraient pas là. Angèle, elle va prendre des airs de pré-mamie bientôt et ce sera fini", se persuade l'artiste.
Dans la suite de cet entretien, Jean-Jacques Goldman en prend aussi pour son grade après son refus de reprendre une chanson de Jean-Louis Murat pour Les Enfoirés. C'est en tout cas ce qu'aurait confié Alain Souchon à l'intéressé. "Ce mec m'a jugé violemment, m'a exclu du clan sans jamais m'en parler et ça m'énerve. Surtout quand tu vois qu'il n'écrit plus de chansons", s'énerve encore Jean-Louis Murat. Quant à sa propre absence des plateaux télé, le chanteur la justifie là-aussi en des termes évocateurs. "Dire quelque chose d'intéressant est devenu complexe. Je me suis retrouvé à être la langue de pute de service. Au fond, les artistes devraient rester chez eux et fermer leur gueule. Mais c'est un problème", estime-t-il.
