Arrêté le 14 septembre dernier à son domicile parisien dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, Jean-Luc Delarue a été interrogé pendant une dizaine d'heures par les policiers. Dans son dernier numéro, Marianne publie le procès verbal dressé par les agents de la sûreté départementale des Hauts-de-Seine.
D'abord, les propos de l'animateur producteur confirment une consommation régulière et importante de cocaïne. « Je consomme de la cocaïne régulièrement, sauf quand je suis en vacances. Je dois prendre environ 20 grammes par semaine. J'en consomme depuis plusieurs années, avec des pauses, et j'ai repris en mars 2010 après un arrêt de deux mois. Mais j'avais déjà arrêté quatre ans », a-t-il indiqué aux policiers.
Ensuite, Jean-Luc Delarue explique que la rédaction de son autobiographie aurait aggravé sa dépendance à la drogue. En août dernier, sa consommation a été « phénoménal » selon lui. « J'ai pris conscience que je devais arrêter pour ma santé et mon équilibre mental », ajoute-t-il.
Enfin, le présentateur de Toute une histoire - qui annonce aux policiers que ses revenus atteignent 35..000 euros par mois sans compter ses cachets d'animateur - revient sur le mode opérateur de ses "transactions". « J'appelle une fille, Aurélie J., que je connais dans le monde de l'art. Elle sert d'intermédiaire entre le dealer et moi. Je l'ai rencontrée à la galerie K. où elle travaille, dans une soirée. Quelqu'un m'a dit qu'elle pouvait trouver un dealer et je suis allé lui demander. Lorsque je l'appelle, neuf fois sur dix, c'est pour commander de la cocaïne. Tout se passait par téléphone ou par texto. Je ne mettais jamais les quantités, car c'était entendu pour 20 g à chaque fois. Elle me rappelait quand le mec était là. Je descendais le chercher dans mon hall ou dans l'escalier ».
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