Les 10 coups de gueule médiatiques de Jean-Luc Mélenchon

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Les 10 coups de gueule médiatiques de Jean-Luc Mélenchon
Les coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon.
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Les coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon.
Il déteste les journalistes. Mais Jean-Luc Mélenchon répond volontairement aux nombreuses sollicitations de médias bien peu rancuniers. Best-of de ses coups de gueule très médiatiques.

Les coups de gueule de Jean-Luc Mélenchon.
Il déteste les journalistes. Mais Jean-Luc Mélenchon répond volontairement à leurs nombreuses sollicitations pour mieux les critiquer. Il a fait de ses coups de gueule contre le système médiatique son fond de commerce politique. Le best-of :

Le "larbin" Pujadas



Le documentaire "Fin de concession" de Pierre Carles ne pouvait pas rêver meilleure promotion. On y voit Jean-Luc Mélenchon visionner un extrait du journal de 20 heures de David Pujadas où il revient sur les actions (parfois violentes) menées par certains syndicalistes chez l'équipementier automobile Continental. A la fin du reportage, le journaliste interroge un syndicaliste CGT. Une interview qui déclenche la colère du journaliste : « Salaud va ! (...) Larbin, arrête ça me dégoûte ! », lance-t-il en découvrant le déroulé de l'interview. Quelques jours plus tard, la chaîne soutiendra son journaliste qui n'attaquera pas Jean-Luc Mélenchon.



Ferrari, Chabot et Lapix ? Des perruches !



La scène se déroule lors d'un meeting à Paris. « Voilà que j'entends trois perruches (il parle de Laurence Ferrari, Arlette Chabot et Anne-Sophie Lapix, NDLR) et son métronome (Michel Denisot, NDLR) qui s'en prennent à moi », lâche le président du Parti de gauche. « L'une (Arlette Chabot, NDLR) est assez sotte pour montrer une dédicace que je lui avais envoyée avec un peu d'humour mais elle n'en a aucun ! Et voilà que les vaches sacrées sont toujours troublées dans leurs ruminations si on leur donne des choses qui les contrarient. Madame Ferrari dit : "Il n'y a ni idées, ni programme". On n'est pas obligé de lire ! Je suis d'accord, il n'y a pas de pages à colorier dans mon livre », ajoute-t-il.
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Quelques jours plus tard sur RMC, il en remet une couche à propos de Laurence Ferrari : « Celle qui m'a insulté sur un plateau de télévision gagne 1,1 million d'euros par an. Elle part en congé maternité pendant que des matermittentes (sic) par centaine sur son propre média n'ont même pas le droit d'être ni au chômage, ni en congé maternité. C'est contre cette injustice-là que vous me trouverez toujours. Ils ne m'impressionnent pas ; ils peuvent se mettre un millier à hurler contre moi, je serai toujours aux côtés des petits ».



Temps de parole insuffisant



Très largement présent dans le paysage médiatique, Mélenchon réclame plus de temps de parole. Invité de Thierry Ardisson sur Canal+, le président du Parti de Gauche a critiqué la façon dont il avait été traité par France Télévisions lors de la soirée électorale des régionales. « J'arrive et là, on me dit "Vite, installez vous" et on ferme la porte. Évidemment, je ressors et on me traîne comme ça jusqu'à 20h45 (...) Et pendant ce temps, il y avait l'UMP, le PS toute la soirée. Ils m'ont gardé comme ça une heure. Moi, j'avais annulé tout le reste de mes interventions, je me suis fait avoir, j'ai donc eu la parole pendant 2 minutes (...) Ce n'est pas correct » explique-t-il. Au passage, l'homme politique reconnait avoir du mal à gérer ses relations avec France Télévisions car l'information y est dirigée par... une femme : « Je me suis fait emberlificoter par le fait qu'Arlette Chabot est une femme donc je ne sais pas gérer un conflit avec une main de fer féminine ».

Marine Le Pen, sa meilleure adversaire ?



Mi-février, BFM TV organisait son premier d« ébat présidentiel » entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.Pour cette première affiche, BFM a ouvert le ring à l'extrême gauche face à l'extrême droite sur des sujets comme la fiscalité, la sécurité, la religion ou encore la monnaie européenne. Les deux candidats à l'élection présidentielle 2012 étaient venus avec leurs petites fiches régulièrement consultées pour répondre à leur adversaire pendant près d'une heure. Un débat très « show » où chaque candidat avait bien sûr préparé ses petites phrases assassines pour son adversaire.



Quand Demorand "dépasse les bornes"



Invité d'Europe 1 Soir début 2011, Jean-Luc Mélenchon n'apprécie pas quand Nicolas Demorand remet en doute sa légitimité politique. « J'ai été élu deux fois conseiller général, pas vous. Et j'ai été élu député européen » s'emporte l'invité en montrant du doigt son intervieweur. « Je vous montre du doigt parce que vous dépassez les bornes » lance alors Jean-Luc Mélenchon à Nicolas Demorand qui lui demande de ne pas lever la main. Interrogé enfin sur ses intentions pour la présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon conclut : « J'espère (me présenter devant le peuple en 2012), ne serait-ce que pour vous clouer le bec (...) Et remballez vos grands airs sur les élus ! ». Le journaliste décide alors d'enchaîner sur la suite de son émission mais Jean-Luc Mélenchon quittera le studio de la station complètement furieux.



Jean-Michel Aphatie, l'éternel ennemi



Ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup. Chacun de leur échange se transforme en clash. Lorsque le journaliste de RTL l'interroge en février sur ses récentes déclarations à propos de Cuba, le président du Front de Gauche voit rouge : « Vous n'y êtes pas, nous ne sommes pas dans un commissariat ici ! ». Ce à quoi répond le journaliste de RTL : « Vous avez le droit de ne pas répondre, c'est ce que vous faites depuis le début de cet entretien ! Vous sortirez libre de RTL ». Il en remettra une couche dans Le Grand Journal de Canal +, avant que Michel Denisot ne vole à son secours.


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La caricature maladroite de Plantu



Mélenchon caricaturé par Plantu aux côtés de la présidente du FN en train de lire le slogan « Tous pourris » dénonce un « odieux amalgame ». Sur ce dessin intitulé « L'ascension des néopopulismes », ils portent tous deux un brassard qui n'est pas sans rappeler celui porté par les nazis, le poing et le doigt levés au ciel. Dans un communiqué, Jean-Luc Mélenchon s'insurge : « Stupide politiquement, ce dessin amalgame deux programmes et traditions politiques diamétralement opposés ».« Blessant sur le plan humain puisqu'il nie mon identité et mes combats, il contribue à la confusion politique qui, sous prétexte de lutte contre le populisme, prêche le maintien de l'ordre établi » explique-t-il. Pour Jean-Luc Mélenchon, le dessinateur Plantu « ne fait plus réfléchir, il aveugle ».

Jean-Marc Sylvestre et "le catéchisme libéral"



En 2008, Jean-Luc Mélenchon est interrogé dans Dimanche + sur la crise économique et financière mondiale. Et il demande le départ de certains journalistes en pointant du doigt Jean-Marc Sylvestre, directeur adjoint de l'information de TF1 et de LCI et intervenant régulier sur ces deux chaînes. « Ne faites pas confiance aux gens qui vous ont cassé les bras et les jambes pour venir vous les soigner ! » lâche Mélenchon. « Il y a tout un personnel médiatique, politique et économique qu'il faut pousser vers la sortie (...) Jean-Marc Sylvestre fait du catéchisme libéral depuis bientôt dix ans sur TF1, matin, midi et soir en expliquant qu'il faut acheter des actions (...) Il n'analyse rien du tout, il fait de la propagande ».
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Les journalistes, "une sale corporation voyeuriste"



Alors qu'un élève de Sciences-Po lui demande son avis sur le débat sur la réouverture des maisons closes, évoqué en Une du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'homme politique s'emporte contre l'apprendti et « sa sale corporation voyeuriste ». « Si vous voulez me parler de ça vous allez parler à quelqu'un d'autre. Avec moi vous parlez de choses sérieuses, vous parlez de politique et vos sujets de merde vous allez les faire avec des gens qui veulent répondre à la merde. C'est fini, tu fermes ta petite bouche, tu me parles de politique. Moi je te parles de médias et de ton métier pourri » lui lance-t-il. Alors que l'étudiant l'interroge sur son agressivité, il renchérit : « Je veux parler du titre du Parisien, petite cervelle, pas de la prostitution, du titre du Parisien ! ».

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