Karine Le Marchand : "Je ne cherche pas la paix en traitant de la transidentité"

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Karine Le Marchand : "Je ne cherche pas la paix en traitant de la transidentité"
Par Ludovic Galtier Lloret Journaliste
Né en Isère entre le tirage de la première boule noire de l'histoire de "Motus" - "Oh-ohohohoh" - et la première visite de candidats à "Fort Boyard", Ludovic Galtier est journaliste à Puremédias depuis octobre 2021. Il est passionné par la politique, l'économie des médias et leur stratégie de programmation.
"Trans, uniques en leur genre" : La bande-annonce du documentaire de Karine Le Marchand sur M6 © JB Autissier / Panoramic / Bestimage
Karine Le Marchand produit et incarne "Trans, uniques en leur genre" ce jeudi soir à 21h10 sur M6. Elle a accordé à cette occasion un entretien à puremedias.com.

Après "Opération renaissance" et "Braqueurs" en 2021, Karine Le Marchand présente, ce jeudi soir à 21h10 sur M6, sa dernière production, "Trans, uniques en leur genre". Dans ce documentaire, le téléspectateur rencontrera trois personnes trans de générations différentes et les découvrira dans leur univers familial, amical et professionnel. "On a Emma, qui ne s'est pas du tout autorisée à être elle-même pendant plus de 50 ans, Aéla, qui a beaucoup souffert et a attendu l'âge de trente ans pour passer le cap et Zach, qui lui ne s'est même pas posé la question de l'acceptation de sa famille", résume Karine Le Marchand, qui a accordé un entretien à puremedias.com.

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Le documentaire "très léché" et "très esthétique", souligne la productrice, sera suivi d'un débat, intitulé "Enfant trans : Que faire ?" et dont le contenu et l'impact est redouté par les associations représentant les trans. Des associations dont Karine Le Marchand assure pourtant s'être rapprochée pour préparer ce documentaire qui a nécessité trois ans de travail. "L'important était de ne pas blesser (les premiers concernés) mais de parler au plus grand nombre", insiste-t-elle. À toutes fins utiles, précisons que cet entretien a été réalisé avant la levée de boucliers des associations.

Propos recueillis par Ludovic Galtier

Pourquoi vous êtes-vous intéressée à ce sujet de la transidentité ?
Il y a trois ans, je trouvais que l'on parlait de plus en plus de ce sujet et, pour être honnête, je n'avais pas d'avis. Je ne savais pas si c'était une dysphorie de genre avérée ou une lubie. Dans ma première production, qui s'appelait "Les tabous de..." en 2007, j'avais parlé des tabous de la prostitution et interviewé à cette occasion des personnes transgenres, qui n'avaient d'autres choix que de se prostituer parce qu'elles étaient rejetées par la société.
À l'époque, les hormones se vendaient sous le manteau. La chirurgie esthétique était tellement mal faite que, de toute façon, les gens étaient déformés et on en faisait des créatures. Je me suis dit que depuis, les choses étaient en train d'évoluer et que j'avais envie de comprendre. Petit à petit, l'envie de faire quelque chose de l'intérieur avec des témoins "f to m" ("female to male", transition du genre féminin au masculin, ndlr) et "m to f" ("male to female", transition du genre masculin au féminin, ndlr) est née. J'ai écrit le projet et je l'ai vendu à M6, qui a validé l'idée et souhaité en faire une grosse soirée.

Ils ont dit
"L'important était de ne pas blesser les trans et de parler au plus grand nombre"
Karine Le Marchand

Vous parliez de "m to f" et de "f to m"... Aborder la transidentité, c'est aussi maîtriser tout un lexique...
Que je ne connaissais pas du tout. J'étais complètement béotienne en la matière. Comme je ne savais rien, les associations m'ont tout appris. J'ai compris aussi qu'il y avait une vraie susceptibilité des personnes concernées vis-à-vis des cis (type d'identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance, ndlr) et que leur sentiment d'être exclues et montrées du doigt radicalisait un peu le rapport à l'autre. L'important était donc de ne pas les blesser mais de parler au plus grand nombre parce que le but est de faire évoluer les gens qui ne sont pas concernés. Nous ne sommes pas là pour convaincre les convaincus.

Comment avez-vous choisi les trois témoins ?
Nous avons souhaité trois chemins de vie face à la transidentité. Il y a Emma, qui ne s'est pas du tout autorisée à être elle-même pendant 57 ans. Elle ne voulait pas de changement radical parce qu'elle souhaitait poursuivre sa vie avec sa femme et ses enfants. Il y a Aéla, avec qui je suis allée voir une association de défense des droits des transgenres. Aléa a beaucoup souffert. Elle a attendu l'âge de 30 ans pour passer le cap. Et il y a enfin Zach, qui ne s'est même pas posé la question de l'acceptation par sa famille. C'était comme ça ! Cela montre aussi l'évolution entre les générations.

Que répondez-vous à ceux qui disent que ces débats sur le genre sont trop présents dans la société aujourd'hui ?
Il est clair qu'avec cette soirée, nous avons une responsabilité. Nos trois témoins ont mis un nom sur leur dysphorie de genre par l'exemplarité, soit en lisant les réseaux sociaux, soit en regardant la télévision. C'est par le biais de ces médias-là qu'ils ont trouvé la clef à leur mal-être. Nous serons accusés par les associations anti-trans de trop en faire mais la plupart des Français n'ont pas d'idée sur le sujet. Ils observent ce sujet parfois avec amusement, parfois avec dégoût et pour la majorité avec une grande neutralité. Ils ne connaissent pas et je pense qu'ils ont envie de se faire un avis. Ce documentaire leur est destiné.

Ils ont dit
"J'avais écrit un access avec des drag-queens"
Karine Le Marchand

C'est donc un documentaire de service public et d'éducation ?
Oui ! Je trouve d'ailleurs que M6 fait beaucoup de documentaires éducatifs. La chaîne est très engagée sur de nombreux sujets de société.

M6 ne vous a jamais rien refusé ?
Oh si ! Il y a un truc qui m'a beaucoup énervé (sourire). J'avais écrit un access avec des drag-queens, une team de drag-queens contre une team de femmes. Et elles devaient disputer des épreuves de maquillage, de couture... On m'a dit : "Non, mais moi je n'y crois pas trop à une heure de grande écoute". J'ai beau eu leur dire qu'ils avaient tort, qu'une compétition de la sorte pouvait être hyper drôle, hyper sympa, et que l'on a beaucoup, nous en tant que femmes, à apprendre des drag-queens, ils m'ont dit non. "Drag Race France" est sorti sur France 2 et ça cartonne. Et quand on voit les personnes qui sont dans la salle pour assister aux spectacles dérivés de l'émission (les candidates du programme sont en tournée dans toute la France avec leur spectacle "Drag Race France Live", ndlr), ce sont des mères avec leurs filles...

Ils ont dit
"Je ne fais pas des soirées en prime time sur le toilettage des chats, c'est sûr..."
Karine Le Marchand

Que faut-il attendre du débat qui suivra le documentaire ?
Ce n'est évidemment pas un débat de société, nous ne sommes pas dans le "pour/contre" la transidentité. Mais c'est plutôt comment faire ? Comment aider les parents à réagir. Zach témoigne en tant qu'enfant et adolescent. On a aussi Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, et Solange, une maman infirmière psychiatrique dont l'enfant de 17 ans vient de lui annoncer sa transidentité. En tant que mère, elle refuse qu'il entre dans un protocole rapide sans être passé par une thérapie. Elle est persuadée que son enfant avec lequel elle est en rupture n'est pas transgenre et qu'il y a une autre origine à son mal-être. C'était intéressant d'avoir sa parole. Enfin, nous recevrons Blandine, créatrice du podcast "Rebelles du genre" et très critique sur ce qu'elle nomme le "phénomène transgenre". Elle dit, en résumé, que ce sont des conneries d'être transgenre, que l'on nait avec des attributs sexués, et que même si on prend des hormones, on restera un homme ou une femme. Tout comme ce sont des conneries d'attribuer des prétendus attitudes, sentiments, émotions ou préférences à des gens selon leur genre.

Redoutez-vous les critiques ?
Je suis tout le temps attaquée. J'ai l'habitude. En traitant de la transidentité, je ne cherche pas l'apaisement et je ne cherche pas la paix. Je ne fais pas des soirées en prime time sur le toilettage des chats, c'est sûr...

Considérez-vous que les médias traitent sous le bon angle le sujet de la transidentité ?
Bien sûr que non. La course à l'audience peut déboucher sur des caricatures de gens abandonnés ensuite dans leur quotidien avec une image horrible. C'est pour cela que j'ai toujours produit du long format. C'est avec la confiance des témoins que l'on voit leur évolution et leur réalité, et qu'on leur laisse la liberté de l'exprimer.

La direction de M6 a indiqué que ce documentaire était pensé avec une "nouvelle écriture". Qu'est-ce que cela signifie ?
Je trouve par exemple que dans la narration, cette production ne ressemble pas à un "Zone interdite". Le film a l'ambition de donner des clefs sur tout ce qui concerne la transition. Il est question de chirurgical. On a suivi Zach dans deux opérations. Mais aussi de psychologique, d'administratif, de juridique, de familial et de social... Notre prisme, c'est de se dire quel est le parcours d'une personne transgenre de A à Z, du coming-out à ses papiers d'identité. On a voulu comprendre dans sa globalité le parcours auquel ils sont soumis.

Ils ont dit
"Je m'en fous de dénoncer. Ce que j'aime, c'est trouver des solutions"
Karine Le Marchand

Est-ce le documentaire de Karine Le Marchand avec sa casquette de journaliste ?
Je suis journaliste depuis longtemps. Vous savez il y a deux façons d'être journaliste. Soit on a fait l'école de journalisme, soit la majeure partie de ce que l'on fait est journalistique. Je n'ai jamais demandé la carte de presse. Cela me permet d'être beaucoup plus libre mais j'ai le sentiment que recueillir une réalité et la décoder sans fioritures, c'est cela être journaliste. Je m'en fous du titre, c'est trop snob.

Vous refusez en revanche d'être une militante...
Je n'ai pas envie de m'engager pour une cause. Je n'ai pas envie d'être un porte-drapeau. Ce n'est pas dans mon caractère d'être une militante, le poing levé. Ce que j'aime, c'est trouver les solutions. Je n'aime pas dénoncer... Je m'en fous en fait de dénoncer. Quand il y a un problème, je me demande quelles pistes nous pourrions explorer et comment on peut avancer. Je n'en peux plus de cette société dans laquelle on a plein de microcosmes qui disent : "Mort aux machins" ou "Pendons-les haut et court parce qu'ils ne pensent pas comme nous". J'en ai rien à foutre. Il y a un problème ? Ok. Quelle peut être la solution pour que l'on vive bien ensemble ? C'est tout. Il faut être force de propositions et arrêter de dénoncer de façon stérile. Je m'en fous de la colère des gens. Ce n'est pas ça qui fait avancer le Schmilblick...

Animer un talk dans lequel les opinions se confrontent ne vous intéresse donc pas ?
Je l'ai fait avec ce débat.

Mais s'agissant d'un rendez-vous récurrent ?
C'est-à-dire que je ne peux pas aller à la campagne si je fais une quotidienne. Il faut faire des choix dans la vie. Mais on me l'a déjà proposé. Régulièrement, l'idée de faire un talk revient. Après, j'aime la parole libre, donc cela ne serait pas pour du prime time mais plutôt pour de la deuxième partie de soirée. Et ce n'est pas trop dans l'ADN de M6 de faire un talk en deuxième partie de soirée en ce moment.

Mettre à l'antenne une "parole libre" comme le revendique, par exemple, RMC ?
Si c'est pour mettre bout à bout des gens qui s'engueulent, qui ne se respectent pas, qui se coupent la parole, et surtout qui ne proposent pas de solutions, cela ne m'intéresse pas. Moi je veux des solutions. Je veux que l'on avance.

Comment vous informez-vous aujourd'hui Karine Le Marchand ?
Je lis beaucoup les journaux sur Internet. Mais par manque de temps, je ne lis pas assez. J'aimerais lire plus sans quête professionnelle. Je lis trop de choses qui ont un rapport avec mon travail et je n'ai plus le temps de lire pour le loisir. J'aimerais aussi pouvoir poser mon téléphone beaucoup plus souvent. Je suis en train de réfléchir à me limiter le soir et le matin pour déconnecter. Il faut que je change mon rapport au téléphone pour mon bien-être.

De la même façon, on peut, en tant que téléspectateur, être hypnotisé par les chaînes info. Les regardez-vous ?
Pas du tout, cela fait des années que je ne regarde aucune chaîne info et je ne regarde pas les journaux ("13 Heures" et "20 Heures", ndlr) non plus.

Ils ont dit
"Je suis amoureuse de la sincérité des gens dans 'L'amour est dans le pré'"
Karine Le Marchand

S'agissant de vos projets, vous avez évoqué récemment dans la presse la production d'un documentaire sur l'histoire de l'agriculture en France depuis cent ans à travers des familles et leurs archives. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous montrerons comment nous sommes passés de la charrue à la Pac (Politique agricole commune, ndlr). Nous n'avons éludé aucun sujet : la vache folle, la Pac, les supermarchés, la malbouffe, les pesticides, le bio, le mal-être des paysans, la crise du lait, les suicides...

Comment avez-vous anglé le casting ?
Mon téléphone n'est pas que nocif. J'ai fait un post sur les réseaux sociaux et on a eu 500 familles qui nous ont écrit. On a passé un mois à éplucher les propositions et à enquêter. La condition était d'avoir des familles d'agriculteurs sur plusieurs générations et des archives personnelles. 500 familles, vous vous rendez compte ? J'étais hyper émue. Je sais que les agriculteurs m'aiment bien. Ils savent qu'ils seront entendus et pas caricaturés. On a des familles extraordinaires, avec des conflits de génération.

Un documentaire sur les comportements amoureux a aussi été annoncé. Qu'est ce que cela signifie ?
Entre l'arrivée du téléphone portable et des applications, l'abolition du divorce pour faute, la religion qui ne jette plus forcément l'opprobre sur l'infidélité, le Youporn accessible à tous et les gens qui ont des expériences homosexuelles juste pour voir... Il y a eu en trente ans un bouleversement majeur de la façon dont on aime, dont on rencontre les gens et dont on se quitte. C'est cela que je veux raconter à travers plusieurs générations de témoins. Je commence le casting.

On parlait de comportements amoureux. D'après vous, Karine Le Marchand, combien de temps dure l'amour ?
Ah bah si je le savais. Vous me parlez de quoi ? Vous me parlez de faire l'amour, parce que c'est parfois catastrophique (rires). Je serai bien incapable de donner une seule réponse.

Cela fait en tout cas 12 ans que vous présentez "L'amour est dans le pré". Êtes-vous toujours amoureuse de ce programme ?
Je suis amoureuse de la sincérité des gens et je trouve que, plus que jamais, la générosité avec laquelle ils racontent des pans de leur vie, qui ne sont pas les plus glorieux, est touchante. Je trouve que l'espoir de rencontrer l'amour fou est toujours très présent en chacun de nous. Grâce à eux, nous vivons par procuration des émotions qui nous rendent heureux. Il y a mille façons de vivre "L'amour est dans le pré". C'est une expérience collégiale et on en parle autour du café le lendemain. Il y a des gens qui apparaissent dans cette émission, tout le monde les aime. Et il y en a d'autres, souvent des filles, qui apparaissent dans l'émission et tout le monde les déteste. Moi ça me trouble beaucoup. Qu'est-ce qui génère autant de sentiments forts dans un sens comme dans l'autre alors que la personne n'a rien fait de mal ou de bien. Cela soulève beaucoup de questions chez moi.

Après tant d'années, comment expliquez-vous que vous soyez encore critiquée dans cet exercice dans les médias ?
Attendez, qui critique ce programme ? Quel média ?

Des émissions comme "Touche pas à mon poste !", par exemple, vous critiquent régulièrement...
Ah oui, il y en a qu'une ! Qui d'autre ?

Ils ont dit
"Beaucoup de directeurs de cabinet m'ont dit que c'était grâce à 'Une ambition intime' que l'on avait une femme première ministre"
Karine Le Marchand

Revenons alors à votre actualité, vous allez avoir un nouveau rôle, dès le 18 octobre dans "La France a un incroyable talent", en commentant les prestations des candidats, un peu comme avec les "speed-datings" dans "L'amour est dans le pré"...
Je commentais déjà dans les coulisses, il se trouve que maintenant je suis assise. Je serai confort. Sur le fond, je trouve toujours de quoi dire. Je pourrais parler à une porte (rires). Je suis très bavarde, tout m'intéresse. Je trouve que les gens passionnés ont toujours des trucs à nous raconter. C'est hyper drôle, parfois très puissant. Je trouve qu'il y a parfois des gens très talentueux, très émouvants et très ridicules aussi. Pour moi, c'est du pain béni.

"Une ambition intime" sera-t-elle reconduite pour la prochaine présidentielle ?
Oh bah oui ! Vous savez qu'il y a beaucoup de directeurs de cabinet qui m'ont dit que c'était grâce à cette émission que l'on avait une femme Première ministre (Karine Le Marchand avait donné la parole à cinq femmes politiques de premier plan dans le dernier numéro de "Une ambition intime" diffusé en novembre 2021, ndlr). Nous avons vraiment pointé du doigt la misogynie ambiante et la difficulté des femmes à concilier leur vie personnelle avec la mission sacerdotale de la politique. C'était évident qu'une femme Première ministre était nécessaire, voire une femme présidente de la République. C'est un homme qui est président, il a eu l'intelligence de nommer une femme Première ministre. Il était temps !

Un mot pour finir sur votre projet de comédie dont vous avez parlé dans la presse. Prête à rejoindre la longue liste d'animateurs acteurs ?
Oui ! L'écriture de cette comédie a commencé, mais je n'y participe pas. À mon âge, j'ai envie d'explorer des choses que je ne connais pas. J'ai besoin aussi de m'amuser sinon je vais faire des choses répétitives et je vais beaucoup m'ennuyer. J'aime bien me challenger sur les choses que je ne sais pas faire. C'est l'essence de ma vie de me mettre en danger.

Karine Le Marchand
Karine Le Marchand
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