Préparer l'après. Dans une interview accordée à "Paris Match", Laurence Ferrari est revenue sur sa rentrée télé chargée avec deux nouvelles émissions politiques au compteur, l'une sur C8 et l'autre sur CNews. L'occasion pour la femme de 50 ans de se confier également sur son futur retrait de la sphère médiatique.
"J'espère conserver éternellement une longueur d'avance"
"J'exerce un métier où il faut savoir partir avant qu'on ne vous le demande. Comme je suis très intuitive et que mon moteur est depuis toujours le projet suivant, j'espère conserver éternellement une longueur d'avance. J'envisage clairement, dans dix ans, de ne plus faire d'antenne", confie celle qui fut la présentatrice du 20h de TF1 de 2008 à 2012. Laurence Ferrari souhaite pourtant garder un pied dans le milieu médiatique en relançant notamment sa société de production : "C'est une façon de préparer la suite, de me projeter dans les années à venir sans être prise au dépourvu le moment venu".
En attendant, Laurence Ferrari sera bel et bien présente sur les chaînes du groupe Canal+ à la rentrée, et plutôt deux fois qu'une. Exit l'émission matinale "Le Grand 8" aux côtés de Roselyne Bachelot et Hapsatou Sy notamment, non reconduite, mais celle qui présentait "Tirs Croisés" cette année sur iTELE reste sur le canal 16 de la TNT, bientôt renommé CNews, et incarnera cette saison l'émission politique "Le direct Ferrari' du lundi au vendredi de 19h à 20h.
Second projet, un programme hebdomadaire intitulé "Punchline" qu'elle co-produira avec Emmanuel Chain, ayant pour mission de traiter l'actualité politique de "manière innovante": "Je désire donner la parole aux jeunes. Quels projets ont-ils pour notre pays, eux qui incarnent la France de demain ? L'émission sera aussi ponctuée de séquences destinées à les mobiliser et les éclairer. Le but, c'est qu'ils puissent faire un choix averti en 2017", prévient-elle.
