L'ancienne star de "House of Cards" fait de nouveau parler d'elle. Comme le rapporte l'AFP, le parquet britannique a décidé d'inculper Kevin Spacey pour agressions sexuelles contre trois hommes. Des faits qui auraient été commis au Royaume-Uni. Chez nos voisins, cette inculpation équivaut à une mise en examen et ouvre donc la voie à des poursuites pénales contre l'acteur dans la tourmente depuis 2017 et l'onde de choc suscitée par la vague #Metoo.
Certaines agressions sexuelles auraient été commises dans les environs du théâtre Old Vic, à Londres, dont Kevin Spacey a été le directeur artistique de 2004 à 2015. Une enquête interne commandée par le théâtre avait d'ailleurs mis à jour vingt témoignages concernant des comportements inappropriés de l'homme désormais âgé de 62 ans et qui est récemment revenu à l'écran.
Deux agressions présumées sur un même homme
Concernant les faits auxquels s'intéresse le parquet britannique, il s'agit de quatre agressions sexuelles qui auraient eu lieu entre 2005 et 2013, dont deux sur le même homme. Celui-ci l'accuse notamment de l'avoir forcé à avoir une activité sexuelle avec pénétration sans son consentement. Selon la cheffe de la division spéciale des crimes du Crown Prosecution Service (CPS), la police métropolitaine a recueilli un certain nombre de preuves qui ont conduit à ces inculpations. Les plaignants sont aujourd'hui trentenaires et quadragénaires. Leurs noms n'ont pas été rendu publics.
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Ces dernières années, Kevin Spacey avait été accusé en 2016 d'attentat à la pudeur et d'agression sexuelle dans l'Etat américain du Massachusetts sur un jeune homme de 18 ans, avant que les poursuites ne soient abandonnées en juillet 2019. Il est également toujours accusé par l'acteur Anthony Rapp d'agression sexuelle et de coups et blessures ; des faits qui se seraient produits en 1986 et pour lesquels les avocats de Kevin Spacey ont demandé le mois dernier devant un tribunal fédéral le rejet de la plainte. Même si à l'époque, l'acteur oscarisé avait présenté ses excuses tout en précisant qu'il ne se souvenait pas des faits soulevés par la victime présumée ; ses avocats considèrent que la situation décrite par Anthony Rapp ne correspond pas à la réalité.
