ll n'y a pas que France Inter dans la vie ! Cette semaine, Léa Salamé et Audrey Crespo-Mara font l'objet d'un portrait croisé dans "L'Obs". L'hebdomadaire a décidé de mettre en parallèle les parcours des deux journalistes, figures féminines des matinales de France Inter et d'Europe 1. Visiblement très fair-play avec la concurrence, Léa Salamé a fait savoir à nos confrères qu'elle a "très envie que l'audience d'Europe 1 remonte". "D'ailleurs, j'écoutais plus Europe qu'Inter avant d'y travailler", précise celle qui est une voix de la station publique depuis 2014.
La déclaration de Léa Salamé est pour le moins surprenante car, même s'il est d'usage de ne pas accabler un concurrent en difficulté, il n'est pas coutumier de voir un animateur avoir "très envie" que son audience remonte. Pour l'heure, il n'y a cependant aucun match entre France Inter et Europe 1, qui est désormais pratiquement hors course dans la catégorie des généralistes. Pour rappel, sur la période septembre/octobre 2018, la station publique a été écoutée par 6,53 millions de personnes tandis que 3,38 millions d'auditeurs se sont branchés sur Europe 1. Du côté des matinales, le duo Salamé/Demorand fédère chaque matin une moyenne de 1,88 million de paires d'oreilles tandis qu'ils ne sont que 942.000 à écouter Nikos Aliagas et la matinale d'Europe 1, dans laquelle intervient Audrey Crespo-Mara.
"Ma place au sein de la matinale de Nicolas Demorand me va parfaitement"
Si l'on se fie à ses récentes déclarations, il ne faut pourtant pas s'attendre à voir débarquer Léa Salamé un jour à la tête de la matinale d'Europe 1. "La proposition (d'animer seule une matinale) m'a été faite sur Inter et sur une autre station. Aujourd'hui, j'ai un enfant en bas âge et ce serait trop compliqué pour l'instant pour moi d'assurer une charge aussi lourde. Ma place au sein de la matinale de Nicolas Demorand me va parfaitement. Donc non, je n'animerai pas une matinale la saison prochaine", avait-elle déclaré à puremedias.com le mois dernier.
