1. "Moi, je ne suis pas en guerre avec les musulmans"
Manuel Valls vs Jérémy Ferrari
Le 16 janvier 2016, Manuel Valls, alors Premier ministre, est l'invité politique d'"On n'est pas couché" sur France 2. Le débat s'est envenimé très rapidement, non pas avec les chroniqueurs, mais avec Jérémy Ferrari, venu faire la promotion de son spectacle. "Je vais prendre la parole, vous en ferez ce que vous voudrez ! Je ne suis pas d'accord avec vous. Au début, vous avez parlé de la mort de ces jeunes qui préfèrent mourir que vivre. Déjà, renseignez-vous sur ce qu'on propose à ces djihadistes, parce que pour eux, ils ne meurent pas", a lancé l'humoriste à l'ex-locataire de Matignon.
Il a poursuivi, véhément : "Vous développez tout un détail sur un truc qui est faux ! Ensuite, vous dites que nous sommes en guerre. Non, vous êtes en guerre, nous, on n'est pas en guerre ! Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts. Vos décisions sont en guerre. Moi, je ne suis pas en guerre contre les musulmans."
2. "Vous nous laissez bosser !"
Bernard de la Villardière vs des habitants de Sevran
Une rencontre explosive ! Lors du tournage du programme controversé "Dossier Tabou" consacré à l'islam sur M6, Bernard de la Villardière s'est rendu dans la ville de Sevran pour interroger un imam, mais des habitants du quartier ont perturbé l'entretien. "C'est bon, tu te calmes", a ordonné le journaliste, précisant en voix off que "les caméras dérangent". "Toi, arrête de filmer trou du cul", a lancé l'un des individus. Le présentateur s'est rapidement énervé, voyant la situation dégénérer : "Vous nous laissez bosser d'accord !" Les habitants du quartier l'ont alors tiré de tous les côtés par la veste. "Dans ce groupe de jeunes, un mélange de salafistes et dealers de drogue", a commenté Bernard de la Villardière. "On habite ici ! Casse-toi de là !", a crié un jeune, poussant l'équipe de tournage, qui préfère quitter les lieux.
3. "Est-ce que j'invente les faits ? Oui ou non ?"
Karine Le Marchand vs Patrick Cohen
Patrick Cohen mouché pour l'hiver ! En pleine promotion pour "Une Ambition intime", Karine Le Marchand a renvoyé dans les cordes le journaliste de "C à vous", lorsque ce dernier a mis en doute l'intérêt de questionner Marine Le Pen sur sa vie. "Excusez-moi, c'est quoi son histoire incroyable ? Attendez, on la connaît. Je ne vois pas à quoi vous faites allusion. J'ai lu son autobiographie, des biographies qui sont parues sur elle...", a lancé le matinalier de France Inter. Loin d'être déstabilisée, l'animatrice de M6 lui a rétorqué que tout le monde n'a pas eu accès à tous ces ouvrages.
La présentatrice de "L'Amour est dans le pré" s'est ensuite emportée lorsque Patrick Cohen lui a lâché que la présidente du FN "n'était pas Causette non plus". "Mais je vous donne les faits ! Est-ce qu'elle n'a pas eu trois enfants en dix mois ? Si ! Est-ce qu'elle n'a pas subi un attentat à l'âge de 8 ans ? Si ! Moi, je n'ai pas vécu ça ! Est-ce que j'invente les faits ? Oui ou non ?", a-t-elle martelé face au chroniqueur d'Anne-Sophie Lapix, resté sans voix.
4. "J'ai l'impression que vous allez me frapper"
Yann Moix vs Mathieu Kassovitz et Arash Derambarsh
C'était le Far West dans "On n'est pas couché" ! Fin 2015, Yann Moix s'est attiré les foudres de l'acteur et de l'élu de Courbevoie, après avoir critiqué leur livre "Manifeste contre le gaspillage". "T'es complètement à l'ouest... Non mais sérieux, tu dis n'importe quoi juste pour aller chercher des conneries, juste pour essayer de démonter un truc qui est indémontable au lieu de dire 'Bien, le bouquin n'est pas de la grande littérature mais au moins...", s'est emporté Matthieu Kassovitz. "Vous avez un regard, j'ai l'impression que vous allez me frapper", a riposté le chroniqueur. Mais si le clash a eu lieu en 2015, les téléspectateurs ne l'ont découvert que dans un best of diffusé en 2016, l'émission en question ayant été déprogrammée suite aux attentats du 13 novembre.
5. "Vous êtes surement plus corrompu que ne le sera jamais monsieur Morales"
Jean-Luc Mélenchon vs François Lenglet
Echange musclé sur le plateau de "Des paroles et des actes". Questionnant Jean-Luc Mélenchon sur son "trio modèle" des dirigeants politiques, François Lenglet, journaliste de France 2, s'est fait réprimander par son invité. "Pesez vos mots, monsieur Lenglet. Vous êtes surement plus corrompu que ne le sera jamais monsieur Morales. Pesez vos mots", a-t-il pesté. "Ecoutez, je vous demande de retirer cela immédiatement", a rétorqué l'expert en économie, gardant son calme. Le député européen a alors répété ses accusations, accompagné d'un rire sardonique : "Vous traitez Monsieur Morales, président de la Bolivie, de corrompu ? Vous, Monsieur Lenglet ?"
6. "Faut arrêter de mentir"
Victor Robert vs Xavier Mathieu et Michaël Wamen
"Faites votre travail, faites votre travail. Faites vraiment votre travail parce que tu vois, moi, l'info que tu viens de dire '24 policiers blessés et pas un seul manifestant'... Vous ne pouvez pas être crédible en sortant ce genre de truc !", a lancé Xavier Mathieu, opposant à la loi travail, face à Victor Robert dans "Le Grand Journal" en avril dernier. Le journaliste avait expliqué qu'il communiquait "les chiffres du ministère de l'Interieur" concernant le nombre de manifestants en France. "Moi, j'en ai plein le cul d'entendre que le ministère dit qu'il y a 10.000 manifestants à Paris quand il y en a 320.000. Faut arrêter de mentir !", a reproché Michaël Wamen, ancien salarié de Good Year. "Vous ne pouvez pas me dire ça parce que je prends toutes les précautions à chaque fois", s'est agacé Victor Robert face à ces critiques.
7. "T'es dégueulasse de faire ça"
Yann Moix vs Nicolas Bedos
Passe d'armes entre les deux proches de Laurent Ruquier. Invité fin octobre dans "On n'est pas couché", Nicolas Bedos avait peu apprécié la manière dont Yann Moix parlait à la femme politique Emmanuelle Cosse. "Tu as décidément beaucoup plus de délicatesse dans ce que tu écris que dans ce que tu dis", lui a-t-il lancé. "Avant que vous ne jouiez trop les matadors ce soir, moi je n'ai pas signé la pétition des 43 salauds favorable à la prostitution", a riposté le chroniqueur. L'humoriste a alors surenchéri, le sourire aux lèvres : "T'es vraiment un petit con, t'es vraiment dégueulasse de faire ça (...) je reprochais à Yann son manque de délicatesse dans la forme."
8. "Ça commence très mal"
Jean-Jacques Bourdin vs Pierre Jacquemain, ex-conseiller de Myriam El Khomri
Invité sur RMC en août, Pierre Jacquemain n'a pas voulu répondre aux questions de Jean-Jacques Bourdin sur la bourde autour du renouvellement des CDD, en accusant le journaliste d'avoir participé "à une aventure regrettable" avec une question de type "QCM". Le matinalier a pris la mouche : "Attendez... quand on est ministre du Travail, on doit savoir !" L'ex-conseiller a martelé que le présentateur avait préparé son coup. "Comment le savez-vous ? Ca commence mal... très très mal. Vous partez avec des a priori. Si c'est comme ça que vous faites votre métier, je comprends pourquoi la politique est déconsidérée dans ce pays", s'est enragé l'intervieweur.
9. "Va te faire voir !"
Daniel Cohn-Bendit vs Jean-Luc Mélenchon
La gauche a volé en éclats ! Alors que François Fillon venait de remporter la primaire de la droite, Laurent Delahousse interviewait en duplex Jean-Luc Mélenchon pour commenter cet événement. "Jean-Luc, si tu te présentes à la primaire, tu peux la gagner...", a lancé Daniel Cohn-Bendit présent sur le plateau de France 2, avant de se faire couper par le député européen : "Monsieur Cohn-Bendit, est-ce que vous pouvez m'appeler par mon nom et pas par mon prénom, s'il vous plait ? Nous ne sommes pas amis, ne jouons pas la comédie". A ces paroles, le chroniqueur d'Europe 1 a refusé de poursuivre la discussion : "Va te faire voir ! Je n'ai pas de question à lui poser. Je ne fais pas du touche-touche comme ça. On s'est toujours tutoyé et s'il n'a pas envie, qu'il aille tutoyer Castro et qu'il me foute la paix !"
10. "Je quitte ce plateau"
Francis Letellier vs Jean-Frédéric Poisson
A quelques jours du sprint final pour la primaire de la droite, Jean-Frédéric Poisson a plombé son interview sur le "Grand Soir 3", en refusant de répondre aux questions de Francis Letellier. "Parce que le traitement qui m'a été infligé depuis le début de la campagne par France 2 et France 3 est indigne", s'est justifié l'élu politique. Le journaliste a dû sortir les rames pour poursuivre l'interview, en vain. "Puisque visiblement vous n'avez pas l'intention d'écouter ce que j'ai à vous dire. Je quitte ce plateau monsieur, je vous remercie de cette invitation. Nous nous reverrons bientôt", a déclaré le désormais soutien de François Fillon.
