L'acteur et metteur en scène français Georges Wilson est décédé aujourd'hui à l'âge de 88 ans. Il aura construit sa carrière entre le théâtre, la télévision et le cinéma. Père du comédien Lambert Wilson, il a joué dans de nombreuses pièces sur les planches et est apparu à de multiples reprises sur le petit et grand écran.
Né le 16 octobre 1921 à Champigny-sur-Marne, il entre dans la compagnie Grenier-Hussenot en 1947 avant d'être embauché cinq ans plus tard par Jean Vilar au Théâtre national populaire (TNP). En 1963, il succède à Jean Vilar à la direction du TNP jusqu' en 1972. Il joue et met en scène de nombreuses pièces classiques dont L'École des femmes, En attendant Godot, Huis clos ou encore l'opéra, Falstaff.
A la télévision, il apparaît dans plusieurs téléfilms comme La Nuit des rois de Claude Loursais et L'Huissier de Pierre Tchernia et réalise La Vouivre en 1988. Au cinéma, Georges Wilson débute aux côtés de Danielle Darrieux dans Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara et le retrouve pour La Jument verte. Mais c'est Une aussi longue absence, d'Henri Colpi, Palme d'Or en 1961, qui le révèle au grand public.
Il travaille avec Luchino Visconti dans L'Etranger, joue aux côté de John Wayne, Richard Burton ou Bourvil dans Le Jour le plus long, accompagne Fernandel dans Le Caïd ou encore Louis de Funès dans Faites sauter la banque. Il se glisse même dans la peau du Capitaine Haddock dans Tintin et le Mystere de la toison d'or. On le retrouve en commissaire dans Max et les Ferrailleurs et en caïd cynique dans Le Bar du téléphone. Il s'illustre également dans Le Château de ma mère, Marquise et Je ne suis pas là pour être aimé. Dans sa dernière apparition au cinéma, il jouait aux côtés de Vincent Cassel dans le diptyque Mesrine : L'ennemi public n°1.
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