Dans un livre à paraître lundi, Patrick Sébastien révèle qu'il a été atteint d'un cancer de la peau en 2009. « Il est guéri, mais je suis interdit de soleil », raconte l'animateur producteur dans "Dehors, il fait beau... Hélas !" (Oh! Editions).
« La cicatrice de 10 centimètres sur la poitrine me renvoie en permanence aux nuits d'angoisse d'il y a trois mois à peine. Le message de la dermatologue sur mon répondeur était d'une concision et d'une maladresse parlantes (...) C'est une sensation bien étrange d'être condamné à mort peut-être », ajoute-t-il.
« J'ai écrit pour dédramatiser le truc. Bob Marley est mort de ça, un grain de beauté. J'en avais un qui a grossi un peu. S'il y avait eu des métastases, j'étais cuit. J'ai passé cinq jours très difficiles. On m'a opéré. De toute façon, c'est la clope qui va me tuer. Je fume deux paquets par jour et c'est une came dont je ne peux pas me passer. Et je bois dix cafés. Mais j'ai de bons gènes. L'alcool, j'ai arrêté le jour de mes 32 ans. Je buvais 1,5 litre de whiswy par jour. Ma souffrance, je m'y suis habitué. Quand mon fils est mort, à l'âge de 19 ans, je suis devenu fataliste. La clé, c'est l'amour des autres. J'étais cavaleur, buveur, joueur, connard », explique l'animateur au Parisien, qui révèle aujourd'hui les bonnes feuilles.
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