La situation professionnelle de Rachid Arhab tourne au casse-tête. L'ancien présentateur du 13 Heures de France 2, parti au CSA de 2007 à janvier 2013, souhaiterait revenir à France Télévisions, entreprise à laquelle il est toujours lié par contrat. Mais la direction du groupe public ne verrait pas ce retour d'un très bon oeil d'après Le Canard Enchaîné.



"Un arrangement avec son avocat"
Le journal satirique raconte ainsi que Rachid Arhab s'est présenté au siège du groupe audiovisuel public mercredi dernier pour y reprendre son travail, muni d'"un contrat signé par l'ex-pédégé de France Télévisions Patrick de Carolis lui garantissant son retour au sein de l'entreprise publique". Mais Rémy Pflimlin "ne veut pas entendre parler du retour de Rachid Arhab à la rédaction" selon Le Canard Enchaîné. L'ancien membre du CSA a donc rencontré Patrice Papet, directeur général de France Télévisions, "qui lui a promis de trouver un arrangement avec son avocat". Contactée par puremedias.com, la direction de France Télévisions n'a pas souhaité faire de commentaires.
Le problème du statut professionnel des membres du CSA issus de France Télévisions fait débat depuis plusieurs mois. Outre Rachid Arhab, le cas de Françoise Laborde, toujours membre de l'institution, a lui aussi posé de nombreuses questions. Depuis sa nomination au CSA en 2009, l'ex-présentatrice du JT de France 2 était elle aussi toujours "détachée de France Télévisions".
Des liens rompus
Afin d'éviter tout conflit d'intérêt, la dernière loi sur l'indépendance de l'audiovisuel public, datant du 15 novembre 2013, a interdit aux membres du CSA d'avoir en même temps "un contrat de travail dans une entreprise de l'audiovisuel". Des dispositions avec lesquelles Françoise Laborde s'est finalement mise en conformité le 20 janvier dernier. Elle a ainsi indiqué ce jour-là avoir désormais "rompu tout lien avec le groupe France Télévisions".
Pfimlin le sioniste(mis en place par Sarko) ferait mieux de partir et laisser sa place à des + competents que lui. entre Hanouna( un nul) et Mr rachid Arab il n'y a pas photo.
norbertgabriel
il était payé par la télé pendant son détachement au CSA ?
SLG29
J'en fait sans doute un peu trop, vous avez raison !
SLG29
Rachid Arhab fait partie du patrimoine de la télévision !
Laissez le revenir svp !
(j'apprécie beaucoup Rachid Arhab !)
yesmanseb
Pfimlin devrait juste se souvenir que c'est un journaliste de talent, ex-CSA ou pas. Après, il faut voir dans quel contexte il peut être remis à l'antenne, l'époque ou il succédait au JT de 13h du weekend est révolue, il a été remplacé par Delahousse.
sepieter
son contrat etait suspendu , donc son retour est logique et légal il y a pas de double emploi ou cumul c'etait une suspension de contrat , donc il en a fini avec ses activites il doit revenir chez son employeur , alors si le pdg de ftv le veut plus il va falloir lui faire un gros chèque est ce bien judicieux ! je ne pense pas
starlight1
Laborde et Arhab ont été mis en détachement par France Télé dès qu'ils sont entrés au CSA. Le contrat de travail des deux journalistes avec leur ancienne maison a donc été suspendu. Il n'y a donc pas eu double-emploi rémunéré.
C'est en revanche la réintégration de droit qui fait débat.
petitepuce1
Fin des cumuls.
Il doit "repostuler" et... comme tout demandeur d'emploi
il s'expose au : oui ou au non.
Avec les socialistes au pouvoir, plus de passe droit.......
non...je rigole..... (smiley hilare)
eyes-blue3
Il s'agit d'un double emploi rémunéré sans travailler.
Certes, il a le droit de demander sa réintégration sur le service public mais tout de même...
La télé intelligemment
C'est pas "l'arabe du coin", c'est l'ARHAB au coin ... humour
eyes-blue3
Cette dernière loi a mis en lumière de nombreuses personnes payées (sans rien faire) à la fois liées par un contrat sur le service public et le CSA.
On en débat ?
mansympa06
Il faudrait que que rémy Pfilin donne les raisons de son refus. Si Rachid Arhab a un contrat signé et toujours valable, il a le droit de re-travailler pour France Télévisions. Tout salarié qui a obtenu de son employeur par exemple, un congé sabbatique non rémunéré, peut à la fin de son congé, réintégrer l'entreprise. C'est la loi. Et ce sans perte de salaire.