Les reboots et remakes se multiplient à Hollywood, où les studios tentent de minimiser les risques en donnant une seconde vie à des marques qui ont marqué les esprits. "MacGyver", "L'agence tous risques" ou encore "Pour l'amour du risque" devraient prochainement réinvestir le petit écran tandis que la série de films "L'arme fatale" avec Mel Gibson et Danny Glover va pour sa part faire l'objet d'une adaptation télé. Et ce n'est que le début.
Il y a quelques semaines, le site TVLine dévoilait en effet que Will Smith souhaitait produire un remake du "Prince de Bel Air", la série qui l'a rendu célèbre. Sa société de production Overbook Entertainment a en effet commencé à travailler sur une version moderne du "Prince de Bel Air", et cherche une façon originale de s'inspirer de l'idée de départ de la série originale, dans laquelle un jeune homme un peu rebelle débarque chez son oncle dans les beaux quartiers de Los Angeles.
"Je sais que ça n'arrivera pas"
Mais l'implication de l'acteur n'a pas suffi à convaincre Alfonso Ribeiro, qui campait son cousin Carlton dans la série. Après un passage dans "Dancing with the stars" qui lui a remis le pied à l'étrier, l'acteur s'est reconverti dans la présentation télé et avoue que l'idée d'un reboot ne l'emballe pas beaucoup. "J'ai entendu les rumeurs... Ca ne m'enthousiasme pas parce que je sais que ça n'arrivera pas", a d'abord répondu le comédien au Huffington Post américain.
"Mais si ça arriverait, ça ne serait pas 'Le Prince de Bel Air'. Ca serait quelque chose qui reprend l'histoire de la série, avec de nouvelles personnes pour faire autre chose. Pour moi, ce n'est pas 'Le Prince de Bel Air'. Il n'y en a qu'un. Est-ce que Will Smith jouera dedans ? Non. Donc ça ne sera pas 'Le Prince de Bel Air'", a-t-il sèchement répondu, avant de balayer l'idée d'une suite où les acteurs originaux reprendraient leur rôle. "James Avery (qui campait l'oncle Phil dans la série, ndlr) est décédé, et il était la colonne vertébrale de la série. Sans lui, il n'y a plus de série, donc j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de bonne raison de le faire", a-t-il indiqué.
