Pas de remords. C'est en substance ce qu'affirme sans détour Sébastien Valiela, le photographe à l'origine des clichés sur la relation supposée entre François Hollande et Julie Gayet. Après l'avoir déjà laissé entendre dans une interview à RTL, Sébastien Valiela l'a réaffirmé avec force dans un portrait que lui consacre Le Monde.
"J'en suis fier !" a-t-il ainsi proclamé. "Je ne suis pas dans la rumeur, ni dans la manipulation, je livre des faits vérifiés" s'est ensuite défendu Sébastien Valiela. Et le photographe de 42 ans d'imputer la responsabilité de la situation actuelle à François Hollande lui-même : "Je ne vois pas pourquoi les personnalités ne seraient dans les journaux qu'au moment où elles veulent favoriser leur carrière. Quand on est président de la République, on a une fonction à défendre. Il y avait enfin tant de photographes sur cette info qu'elle devait sortir un jour".
Le reportage "se vend partout dans le monde"
Au fil des interviews qu'il livre, on découvre que Sébastien Valiela est loin d'en être à son coup d'essai. Il était ainsi déjà l'auteur du scoop sur la fille de François Mitterrand en 1994. "La photo de Hollande était bien plus facile à faire, tant il était mal protégé" a-t-il une nouvelle fois souligné dans le journal du soir. Après 20 ans de traque des peoples en France et à l'étranger, il est considéré comme l'une des pointures du milieu."Dénicher des infos, trouver une histoire, surprendre Ernst de Hanovre embrasser en Thaïlande une fille qui n'est pas son épouse, Caroline de Monaco, ce n'est pas donné à tout le monde. On est une petite dizaine sur la planète à tenir ce rang" s'est-il vanté dans Le Monde.
Reste maintenant à savoir ce qu'il a touché pour réaliser les fameux clichés parus dans Closer. Toutes les estimations possible circulent actuellement. 40 000 euros selon le site Presse News, 30.000 selon le Point, 75.000 selon "un spécialiste de ce genre de coups" cité par L'Express. Quoiqu'il en soit, Sébastien Valiela refuse de dévoiler ce qu'il a touché et cherche seulement à en minimiser le montant. Le fameux reportage "se vend partout dans le monde" a-t-il seulement reconnu.
