On ne l'y reprendra plus. Reparti bredouille samedi soir des NRJ Music Awards, Maître Gims a annoncé dans la foulée qu'il ne souhaitait plus se rendre à la cérémonie musicale orchestrée par TF1 et NRJ. "Juste pour vous dire que je ne retournerai plus jamais au(x) NMA. Je tiens quand même à remercier mon public, ma famille, mes amis et tous ceux qui m'ont soutenu", a-t-il indiqué sur Instagram. Et après cette annonce, c'est sur NRJ, dans "C'Cauet", que Maître Gims s'est plus longuement expliqué ce lundi soir.
"J'en veux à ce système de vote"
"Malgré mes lunettes, je suis quelqu'un d'entier. J'ai balancé ça sur le moment parce que, comme pas mal de gens, j'ai été un peu surpris des résultats. (...) Je pense que le morceau 'Sapés comme jamais' a réuni pas mal de gens, il y avait toute une histoire dedans", a expliqué l'ancien membre des Sexion d'Assaut, qui a précisé que son morceau "a cumulé 220 millions de vues". Il a ajouté ne pas du tout "mépriser l'émission, sinon (il) n'en aurait même pas parlé."
Le chanteur a poursuivi sur l'antenne de NRJ : "Il n'y a pas eu d'histoires de jalousie ou de comparaison avec la carrière d'untel ou d'untel. Vraiment, j'en veux à ce système de vote. On sait qu'il y a un souci avec ce système. (...) Je pense qu'il faudra revoir pas mal de choses parce que même quand on a une Céline Dion qui n'y arrive pas, c'est compliqué." Maître Gims a expliqué qu'avec "les votes, on peut te faire croire tout ce que tu veux, on ne sait pas exactement ce qui se passe."
"Une défaite, c'est de faire un album qui est mauvais"
Il a confié ensuite que, pour lui, "ce n'est pas une défaite, parce qu'au final, il y a Bruno Mars qui est en train de danser sur 'Sapés comme jamais', c'est un truc de dingue". "Donc ce n'est pas une défaite, c'est une victoire. C'est juste que je voulais faire ce petit coup de gueule parce que je trouve que c'est assez étrange, le système m'a dépassé. Une défaite, c'est de faire un album qui est mauvais", a avancé le rappeur.
Ironiquement, Maître Gims a déclaré désormais vouloir "faire des vidéos comme Fréro Delavaga", pour "venir avec des vidéos sur fond vert, sur un poney". Concernant son coup de gueule, il a assuré ne pas en vouloir à la radio, ni avoir "de dent contre TF1". "Il ne faut pas tout mélanger : il n'y a pas d'animosité, de jalousie, ça n'a rien à voir avec ça. Et demain on oubliera", a conclu l'interprète de "Bella". puremedias.com vous propose d'écouter son passage hier sur NRJ chez Cauet.
