Scarlett Johansson est depuis quelques jours au coeur d'une polémique. En cause : non pas de nouveaux propos tenus sur les Parisiens mais une publicité pour une marque israélienne dont elle est l'égérie. Son contrat avec SodaStream, une entreprise spécialisée dans les machines pour réaliser des boissons gazeuses maison, a ainsi été sévèrement critiquée par Oxfam, une ONG dont Scarlett Johansson est pourtant l'une des ambassadrices depuis 2007.
Cette organisation luttant contre la pauvreté reproche ainsi à l'actrice de "Match Point" de s'être associée à une marque ayant une de ses usines dans une colonie israélienne de Cisjordanie, Ma'ale Adumim. "Oxfam respecte l'indépendance de ses ambassadeurs. Oxfam considère que le business en provenance des colonies alimente la pauvreté et va à l'encontre des droits de la communauté palestinienne", a expliqué l'ONG dans un communiqué. Avant de rappeler : "Oxfam est opposé à tout commerce en provenance de ces colonies qui sont illégales au regard du droit international".
"Un pont pour la paix entre Israël et la Palestine"
Devant la polémique naissante, Scarlett Johansson a finalement décidé de répondre à l'ONG via une tribune publiée dans le Huffington Post américain vendredi dernier. "Je n'ai jamais voulu être la figure d'un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon contrat avec SodaStream" a précisé la star de "Avengers".
"Je suis partisane d'une coopération économique et sociale entre Israéliens et Palestiniens. SodaStream est une entreprise engagée pour l'environnement. Elle construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine en employant des salariés des deux pays, qui ont les mêmes salaires et les mêmes droits. C'est ce qui se passe tous les jours dans leur usine de Ma'ale Adumim" a fait valoir l'actrice. La première publicité de SodaStream avec la star américaine sera diffusée le 2 février.
