Le troisième épisode de la saison 15 de "Top Chef" sur M6 démarre par cette annonce de la production : "Top Chef est fière d'être la première émission de divertissement de prime-time certifiée Ecoprod". Puremedias.com a voulu en savoir davantage sur ce label et a interrogé Virginie Dhers, productrice artistique de l'émission, à ce propos.
Après nous avoir rappelé que "Top Chef" était "la première émission de flux à obtenir ce label", Virginie Dhers a admis qu'il y avait eu "une volonté de notre part d'obtenir ce label", complétant : "ça nécessite des efforts dans notre façon de produire le programme, des efforts sur le tournage au quotidien".
Moins de viande, pas d'avion, un minimum de gaspillage...
Sur les efforts, justement, elle détaille : "limiter le plastique ; ne pas prendre l'avion quand on va à l'extérieur alors qu'on est une équipe de 100 personnes ; sur le catering, pour les équipes, ne manger de la viande qu'une fois par semaine".
Notons toutefois que les jurés Paul Pairet, établi à Shangaï et Dominique Crenn, cheffe de l'atelier Crenn à San Francisco, ont bien pris l'avion pour venir tourner cette saison de "Top Chef". Le fait de ne pas prendre l'avion, pour obtenir le label, concernait uniquement les déplacements pendant le tournage des épreuves.
Virginie Dhers souligne également qu' "à l'antenne, [il y a] plusieurs épreuves cette année où on a mis en avant le côté éco-responsable de la profession puisque de plus en plus de chefs sont sensibilisés à ces questions". Comme lorsque Pierre Gagnaire, dans le premier épisode de "La brigade cachée", le 20 mars dernier, demandait à un candidat de baisser le gaz car "ça coûte cher le gaz".
L'obtention de ce label est donc "la conjugaison de deux aspects, en coulisses et à l'antenne". Une récompense qui ne change rien pour l'émission si ce n'est que "la fierté d'être la première émission à l'obtenir [...] et la fierté de pouvoir communiquer dessus".
Autre élément pris en compte dans l'obtention du label, mis en place déjà depuis plusieurs années dans l'émission, l'absence de gaspillage des denrées présentes dans le garde-manger. Lors de la majorité des épreuves, les candidats ont à disposition un garde-manger foisonnant de produits dans lequel ils piochent pour préparer leurs recettes. Débordant et nous faisant saliver à chaque image, on se doute que tout n'est pas utilisé lors des épreuves. Virginie Dhers indique que "les restes sont donnés à la Croix-Rouge pour qu'il y ait le moins de pertes possibles. Ce qui est un peu abîmé, on ne le donne pas, on l'utilise sur notre catering. C'est celui qui fait à manger pour les équipes" qui utilise ces produits.
