Info @puremedias.com Selon nos informations, Diego Buñuel retrouvera à partir de demain son poste de directeur des programmes de France Télévisions. L'ancien dirigeant de Netflix s'était mis en retrait de ses fonctions le 24 septembre dernier, en accord avec la direction de France Télévisions, après la publication par le journal américain "The New York Post" d'un article révélant des accusations de viols proférées par son ex-femme, Maggie Kim. Celle-ci accusait Diego Buñuel de l'avoir violée à trois reprises il y a quatre ans, et avait déposé plainte en 2018 en France. C'est Anne Holmes, patronne de la fiction du groupe public, qui avait été nommée dans la foulée par France Télévisions pour remplacer temporairement Diego Buñuel.
En septembre dernier, l'ex-visage de Canal+ avait réfuté les accusations de son ex-femme par la voix de son avocat, Jérôme Boursican. Ce dernier avait assuré à "Télérama" qu'une "plainte en dénonciation calomnieuse a(vait) été déposée". "Ces faits sont en effet parfaitement contestés et ne reposent sur rien. Nous attendons un classement sans suite sous peu", avait ajouté le conseil, estimant que la plainte de Maggie Kim aurait été motivée par le divorce du couple et la perte de la garde de leurs enfants au profit de Diego Buñuel.
Une plainte classée sans suite en France
La décision de France Télévisions de réintégrer Diego Buñuel intervient après la décision du procureur de la République de Paris de classer sans suite la plainte déposée en France contre le directeur des programmes du groupe public. Dans un courrier datant du 2 novembre, le procureur a estimé que "les faits ou les circonstances des faits de la procédure n'ont pu être clairement établis par l'enquête", que "les preuves ne sont donc pas suffisantes pour que l'infraction soit constituée" et que "des poursuites pénales puissent être engagées". Lors de sa prise de parole dans "Télérama" en septembre, maître Jérôme Boursican, avait par ailleurs affirmé qu'une plainte au civil contre Diego Buñuel, basée sur les mêmes accusations, avait été déboutée aux Etats-Unis en avril dernier. Une procédure au pénal est en revanche toujours en cours outre-Atlantique.
